Formation et Emplois : l’Unesco envisage d’aider le Congo à identifier les filières porteuses
À la question de savoir comment l’Unesco peut-elle aider le ministère à assurer l’adéquation formation-emploi, le diplomate onusien a expliqué : «La première chose, c’est l’identification des filières porteuses en termes d’emplois ainsi que des formations existantes dans le pays et celles qui n’existent pas. Dans le secteur de l’économie numérique, par exemple, il y a suffisamment d'opportunités mais il manque des jeunes réellement formés en la matière ». Ainsi, a-t-il renchéri, l’Unesco possède dans ce cadre le dispositif de formation des formateurs devant les accompagner jusque dans le monde de l’emploi. Ce sont des sujets pour lesquels, a-t-il déclaré, son institution a la compétence et les outils nécessaires. Abordant le point relatif à la réforme du système éducatif, Vincenzo Fazzino a indiqué que depuis 2015, l’agence onusienne a une stratégie sectorielle de l’éducation au Congo. Il est important, a-t-il rappelé, de la réviser pour l’arrimer aussi bien aux Objectifs de développement durable dans le volet éducation qu’au Plan national de développement 2018-2022. « Ce sont des sujets pour lesquels l’Unesco a une certaine expertise qu’elle peut mettre à la disposition du Congo, en s’appuyant sur les expériences des autres pays et l’appui des instituts spécialisés travaillant en partenariat avec l’agence onusienne », a-t-il conclu.
Roger Ngombé Légendes et crédits photo :La séance de travail entre le ministre Nyck Fylla et Vincenzo Fazzino |