Forum économique Afrique-France : le deuxième panel appelle à la mobilisation du capital humain
Daniel Develay a décrit l’importance de l’ingénierie dans le capital humain et notamment dans le secteur de l’énergie, des infrastructures, de transfert d’eau. Il a pris l’exemple d’une entreprise locale marocaine en ingénierie, partenaire de son groupe dans la formation, par exemple, des maîtres d’ouvrage. Il a évoqué des formations en ligne, la nécessité de créer des proximités avec des universités africaines. Il a invité l’Administration française à faciliter l’accueil des étrangers par « une politique de visas permettant de favoriser des compétences africaines ». Nicole Notat a présenté sa vision et son expérience. Dans la recherche du gagnant-gagnant entre l’Afrique et la France, elle a évoqué l’existence d’une charte de responsabilité sociale et environnementale des entreprises qui doit être respectée, et a proposé la création d’une agence chargée de la collecte des besoins africains et français. La question de la formation a retenu l’attention de participants. Pour Paul Ginies on peut former en Afrique des étudiants qui peuvent intégrer le monde de l’entreprise. Il a pris l’exemple de son école d’ingénieurs à Ouagadou (Burkina Faso) qui met en adéquation le diplôme et l’emploi. « Il faut former des gens qui vont innover », car l’Afrique avance, a-t-il dit. Il a indiqué que sa perception de l’avenir était différente, et qu’il fallait construire un pacte d’investissement. Noël Ndong |