Gestion du contrat chinois: la société civile demande à la justice d'agir
Un rapport qui dit tout L'Asadho et l'Odep relèvent, dans leur communiqué, que le rapport de l'IGF publié le 15 févier a révélé que le contrat chinois est géré dans une opacité totale, au détriment du pays. Cette situation, ont-ils fait savoir, a conduit le président de la République à mettre en place une commission chargée de contacter la partie chinoise pour renégocier ledit contrat, d'une part, et rééquilibrer les avantages, d'autre part. Ce rééquilibrage qui satisfait le gouvernement congolais, estiment les deux organisations, a mis fin au contentieux entre la République démocratique du Congo et le groupement d'entreprises. Mais, selon elles, un autre contentieux persiste concernant tous ceux qui ont participé à la gestion du contrat chinois entre 2008 et 2023, et qui ont commis plusieurs abus qui mériteraient des poursuites judiciaires. Au nombre de ces abus, elles notent la surfacturation des infrastructures, l'ambiguïté et la confusion concernant le prêt de 32 millions de dollars accordé à la Gécamines par la Sicomines, le paiement irrégulier et injustifié de 4,8% des montants des travaux au titre de "somme à valoir", ainsi que de la taxe voirie/concentrés à la province de Lualaba. Avant de commencer cette activité, Me Jean-Claude Katende a rendu hommage à Gode Kalonji, journaliste au sein de "Tempête des tropiques", qui avait accompagné l'Asadho et le secteur des droits de l'homme ainsi que celui de la transparence dans les industries extractives pendant des longues années. Il est décédé le 5 février et porté àrn terre le 15. Une minute de silence a été sollicitée en sa mémoire. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Jean-Claude Katende, Luc Lukusa et le Pr Florimond Muteba devant la presse/Adiac. |