Gouvernance forestière : la RPDH à l’heure du bilan
Ce projet est financé par Foreign commonwealth et developement office du gouvernement britanique dans le but d’améliorer la prise en compte des droits des communautés locales et des populations autochtones dans les programmes de développement. Sous la houlette du directeur de cabinet du préfet du Kouilou, Christian Makosso Dangui, plusieurs panelistes ont intervenu sur les différentes thématiques retenues : Défis et opportunités climatiques et forestiers, exposés sur les APV-Partenariat forestier et Cafi par la RPDH ; la Gestion durable des forêts par la direction départementale de l’Economie forestière ; l’Agriculture durable et la gestion des forêts par le directeur départemental de l’agriculture, Justice Chalton Mabanza... Des échanges enrichissants ont couronné cette séance multi-acteurs organisée sur le thème "Promouvoir une gouvernance insclusive et durable des ressources forestières dans le Kouilou. Cette rencontre a été bien accueillie par les autorités locales. Pour ce faire, le directeur de cabinet du préfet du Kouilou a déploré l’absence dans la salle des représentants des sociétés exploitant dans les deux départements qui ne respectent pas l’engagement sociétal. Il a également sollicité la représentation des élus locaux des deux départements lors des prochains échanges afin de s’enquérir des problèmes de leurs mandants. Convaincu des informations reçues, Christian Makosso Dangui a remercié la RPDH et sollicité la participation de certains panelistes du forum aux prochaines sessions du Conseil départemental du Kouilou. De son côté, le représentant du sous-préfet de Loango, Bertrand Brice Mpio, entend accéder désormais aux cahiers des charges des exploitants forestiers pour mener à bien le suivi de leurs mises en œuvre. Notons que l’étude de terrain menée par la RPDH souligne des avancées d’une part des autorités et des entreprises dans certaines localités et plusieurs déficits dans d’autres. A l’issue des échanges, Christian Mounzéo s’est dit satisfait. « Nous sortons de là avec l’idée de poursuivre les discussions et d’élargir les acteurs, poursuivre le plaidoyer, s’assurer que les jours à venir nous allons encore nous retrouver autour de la table pour poursuivre cette agenda de la gouvernance forestière », s'est-il rassuré. Il a apprécié la qualité des échanges et l’originalité des informations des panelistes. « Notre but était de susciter un dialogue autour de la pratique lié à la gouvernance forestière, foncière et climatique dans le département du Kouilou et la Lekoumou. Les discussions étaient intéressantes non seulement par la présence de beaucoup d’acteurs venus de plusieurs horizons, mais aussi de la nature des échanges. Il n y a pas eu des questions tabous », a-t-il indiqué. Soulignons en fin que plusieurs questions ont été évoquées, notamment le conflit homme-éléphant, les questions liées à la divulgation des informations, au besoin d’améliorer l’indemnité, des questions ressorties dans les recommandations.
Charlem Léa Itoua Légendes et crédits photo :.Les participants au forum/Adiac |