Gouvernance : un nouveau mode de gestion à la SNPC
Dans les nouveaux statuts de la SNPC, le directeur général du groupe est nommé pour une durée de quatre ans, renouvelable une fois et assure également la présidence du Conseil d’administration des sociétés filiales. Le gouvernement explique qu’il s’agit de garantir une unicité de commandement. En outre, le Conseil d’administration est désormais assisté dans sa tâche par un comité d’audit, et ce, afin de renforcer les mesures de contrôle interne, nonobstant les contrôles permanents assurés par le biais du ministère en charge des Finances, la Cour des comptes et de discipline budgétaire, ainsi que par une autre innovation, à savoir l’obligation de transmettre des rapports réguliers à la hiérarchie. En tant qu’établissement public à caractère industriel et commercial, le groupe SNPC est contrôlé sur le plan technique par sa tutelle. Ce contrôle s’étend de l’attribution de l’autorisation de prospection au développement et à l’exploitation, en passant par les travaux de recherche. Le ministère des Hydrocarbures contrôle tout contrat passé par la compagnie. « Cette réorientation des missions de la SNPC telle que proposée par le projet de statuts soumis à l’examen du Conseil des ministres a pour corollaire logique une modification de son organisation », précisait le Conseil des ministres du 7 octobre 2017. Pour la petite histoire, la SNPC est née des cendres de la société Hydro-Congo. Elle est chargée de procéder aux activités de recherche, de production, de transport, de traitement et de transformation d’hydrocarbures, pour le compte de l’État congolais. Celle-ci a été créée par la loi n°1-98 du 23 avril 1998, tandis que ses statuts ont été approuvés par le décret n°98-454 du 8 décembre de la même année. Révisés une première fois par le décret n°2010-595 du 21 août 2010, ces statuts modifiés prévoyaient une organisation sous forme de directoire.
Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Le siège de la SNPC/Adiac |