Gouvernement - Fec : la vraie discussion va commencerDans l’affaire des nouveaux prix des produits surgelés annoncés avec faste par le ministère de l’Économie nationale, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, vient de confirmer sa totale approbation à la fois des efforts et de la méthode du ministre Jean-Marie Kayumba. En effet, il a déploré l’attitude du secteur privé qui n’a pas répondu aux nombreuses invitations du gouvernement ou a préféré déléguer des personnes qui n’ont pas la signature. « Le ministre s’est retrouvé coincé à un moment donné. Il devait prendre une décision », a-t-il poursuivi. Et les résultats sont satisfaisants, à en juger par la réaction de la FEC. « Ça a fait réagir le patronat national, ça l’a obligé maintenant à venir à table pour discuter ». A présent, chaque partie affiche une réelle détermination qui fera la différence au cours des seconds rounds de discussions. Aucune date n’est fixée pour la reprise du dialogue mais le président Félix-Antoine Tshisekedi n’a pas manqué de souligner la détermination de l’État sur cette question. « Il faut discuter parce que les uns sont les privés et ils regardent leurs intérêts. Ils sont là pour faire des affaires et pour prospérer. Moi aussi, je les encourage de faire tout pour prospérer. Mais attention, ils sont les partenaires de l’État ». A ses yeux, cela implique la prise en compte par le secteur privé de cette obligation de l’État de veiller à l’intérêt de la population. Pour l’heure, le décor est planté pour des discussions futures qui s’annoncent très difficiles. La solution finale est d’arriver à soulager le quotidien du peuple, prévient Félix-Antoine Tshisekedi. « Les Congolais nous ont mis là et attendent les résultats. Nous devons tout mettre en œuvre pour soulager le quotidien de nos compatriotes », a dit le chef de l'Etat. Laurent Essolomwa |