Hommage : Sama Lukonde salue la mémoire de Grand Kallé 40 ans après sa disparition
Entouré de la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Cathérine Katungu Furaha, celui de la Jeunesse et Sports, de l’Education physique et de la Formation qualifiante du Congo-Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, et d’autres grandes personnalités des deux rives du fleuve Congo attachées à la rumba, Jean-Michel Sama Lukonde est venu, comme l’a reconnu la ministre Catherine Katungu, témoigner son « attachement à la culture, tremplin de réappropriation de l’identité congolaise » . En effet, il y a 40 ans, mourrait celui qui était affectueusement appelé Grand Kallé Jeef. De son vrai nom Joseph Athanase Kabasele Tshamala, Grand Kallé Jeef est né à Matadi, le 16 décembre 1930 et mort à Kinshasa, le 11 février 1983. Grand chanteur et chef de groupe charismatique, il compte, dans son arsenal, des tubes à succès. Il a chanté en lead voice l’intemporelle et historique chanson « Indépendance Tcha Tcha » , composée par Roger Izeidi. Patron de l’African Jazz, Grand Kallé est considéré comme le père de la musique congolaise moderne. Sa mémoire mérite d’être honorée par les hautes autorités du pays. Pour le ministre brazzavilois, la présence du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, à cette cérémonie témoigne de l’envergure et la notoriété de Grand Kallé. D'ailleurs, la ministre Cathérine Des délégations étrangères, dont celles de Brazzaville et du Gabon, ont également pris part à cette cérémonie commémorative qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant autour d’un buffet et de la bonne musique des artistes des deux rives du fleuve Congo qui ont resserré leurs liens séculaires. Martin Enyimo Légendes et crédits photo :1- Grand Kallé Jeef, considéré comme le père de la rumba congolaise moderne
2- Le Premier ministre Sama Lukonde et la ministre de la Culture Cathérine Katungu Furaha |