Hydrocarbures : échanges sur les modalités d'application de la TVA
D'après lui, ce décret obéit conformément à une directive de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). Celui-ci a été traité dans une collaboration très étroite entre la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et le gouvernement congolais. Ces institutions ont jugé mieux de repréciser les choses en matière de TVA au Congo. L’objectif de ce décret n’est pas de rendre la vie difficile à qui ce soit. Les institutions avec lesquelles nous travaillons, a-t-il poursuivi, le gouvernement aussi bien que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et la Cémac, considèrent que nos pays ne tirent pas suffisamment profit de leurs ressources naturelles. Selon celles-ci, le gouvernement accorde trop de faveur aux entreprises en général et celles du secteur pétrolier en particulier. « Ce n’est de l’intérêt de personne encore moins du Congo de semer du trouble dans la première industrie du pays. Nous allons continuer le dialogue, et nous rendrons rapidement compte au ministère des Finances des réactions que l’on a eues au cours de ces échanges », a-t-il signifié.
Séverin Ibara Légendes et crédits photo : Le ministre Bruno Jean Richard Itoua face aux représentants des sociétés pétrolières/Adiac |