Hydrocarbures : les prix des bruts congolais en légère baisse
Au troisième trimestre 2023, le comité de fixation des prix fiscaux table sur un prix du baril du Brent entre 80 et 90 dollars, soit une hausse d’environ 7% au minimum par rapport au niveau du deuxième trimestre. D’après les spécialistes, le comportement du marché sera influencé par les facteurs géopolitiques, notamment le conflit russo-ukrainien ; la variation de stock de pétrole aux Etats-Unis ; les indicateurs macroéconomique et monétaire de la Chine ; l’offre de pétrole de l’Opep+; le niveau du coût du fret ; les politiques monétaires des principales banques centrales... Le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a appelé, pour cela, les acteurs pétroliers nationaux à œuvrer ensemble pour une gestion minutieuse des risques et une planification stratégique rigoureuse. « Chaque défi peut être transformé en une opportunité pour l'innovation, l'efficacité et l'amélioration. En tant qu'acteurs du marché pétrolier, notre responsabilité est de faire preuve de résilience et d'adaptabilité. Nous devons non seulement gérer efficacement les risques et comprendre clairement les dynamiques du marché, mais aussi développer une stratégie solide pour naviguer dans cet environnement incertain », a-t- il insisté. Le gouvernement et ses partenaires comptent préserver les revenus pétroliers essentiels à l’équilibre financier du pays et à la relance économique. Ils misent également sur ces revenus pour financer ses projets « stratégiques », notamment celui de la production du gaz naturel liquéfié. Les compagnies pétrolières ont promis de booster leurs investisseurs, à l’instar de la société Chevron, organisatrice de la réunion des prix des hydrocarbures. Le directeur général de Chevron Congo, Ralph Eccleston, a salué la synergie et la culture de transparence qui prévalent au sein du comité de fixation des prix des hydrocarbures.
Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Le ministre Bruno Jean Richard Itoua posant avec les partenaires pétroliers/Adiac |