Inclusion productive des jeunes : une enquête pour déterminer la vulnérabilité des ménages
Pour sa part, le responsable suivi évaluation local Brazzaville Nord, Marcel Moukoko, a souligné que l’enquête qui se fait, facilitée par les outils numériques dont disposent les enquêteurs pour la collecte des données, consiste à déterminer la vulnérabilité des ménages dans lesquels vivent les jeunes qui se sont fait enrôler dans le cadre de ce projet. Brazzaville Nord, précisons-le, couvre Poto-Poto, Moungali, Ouenzé, Talangaï et Djiri. Pour le moment, l’enquête sociale se déroule normalement, à en croire un des agents enquêteurs, Garcia Ipari, qui a souligné que la formation qu’ils ont suivie avant le déploiement les aide à faire avancer le travail sur le terrain de sorte à respecter les délais prévus par le projet en exécution à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Dolisie et à Ouesso. Il convient de souligner que le PSIPJ est un projet sous tutelle du ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire qui octroie deux types de prestations, la première consiste à venir en aide à 22.000 ménages vulnérables en leur octroyant des allocations et la seconde quant à elle consiste à former 45.000 jeunes vulnérables âgés de 18 à 35 ans, dont 40.000 en entrepreneuriat et 5.000 en apprentissage d'un métier. Un appel est donc lancé aux jeunes de participer à l’enquête sociale en cours. « Pour ceux qui sont en déplacement, notamment dans les localités où s’exécute le projet, il leur suffit de le signaler afin que les enquêteurs de la localité les prennent en charge puisqu’ils sont enregistrés dans une même base de données », a expliqué Anicet Blaise Bantsimba Bitsindou. C’est donc à l’issue de cette enquête que seront connus les sélectionnés qui répondront aux critères. Ceux ayant suivi une formation en entreprenariat bénéficieront, après un mois de formation, d’une subvention de production. Par ailleurs, ceux formés en apprentissage d’un métier recevront, au terme de 3 à 9 mois de formation selon le métier choisi d’une subvention de démarrage qui leur permettra de réaliser leurs projets dans le but de sortir de la vulnérabilité.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :L'enquête sociale se déroule normalement / Adiac |