Infrastructures : un nouveau partenariat pour sauvegarder la route de la Corniche
Créé en 2013 en tant qu’entité étatique de promotion de l’économie verte au Congo, le Pronar s’est engagé à fournir la compétence technique, à cartographier les sites à risques sur la base des relevés des points GPS, afin d'affiner les mesures correctives à proposer, en identifiant les activités agricoles en cours dans la zone, la présence des habitations, la présence des ramasseurs de la ferraille et les autres points de dégradation visibles présentant des risques d'érosion (pistes piétonnes, sabotage des faisceaux d'alimentation des lampadaires, attentes des collecteurs, dépotoirs sauvages, etc.). D’après François Mankessi, le Pronar entend produire quatre cartes des sites cartographiés, réaliser toutes les activités sylvicoles relatives à la préparation et au reboisement de 0,5 hectare sur les deux versants du réceptacle des eaux du canal en vue de prévenir les risques d'érosion avec des espèces à croissance rapide, réaliser trois entretiens de la plantation après sa mise en place, y compris produire le rapport des activités de la convention de partenariat. Le coût global des activités prévues, à cet effet, est estimé à plus de 2,4 millions de francs CFA. « L’initiative découle de l’idée que la mise en œuvre des projets de l’État doit être transparente. Le gouvernement appuie réellement la société civile nationale dans ce sens, puisque ce projet bénéficie du soutien du ministère des Finances et l’Agence française de développement. Il s’agit d’un fonds destiné à améliorer les conditions de vie des populations dans le cadre du contrat de désendettement et de développement », a indiqué Samuel Nsikabaka. Pour mémoire, le Congo et la France ont signé un accord qui permet à la société civile de suivre les projets mis en œuvre par les deux partenaires, à travers le contrat de désendettement et de développement. Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Échange de parapheurs entre les deux parties/Adiac |