Insertion professionnelle : une enquête dévoile le faible taux d’employabilité des jeunes
Cette enquête a concerné 4 311 ménages, dont 2 790 en milieu urbain et 1 521 en milieu rural ; 272 zones de dénombrement et 6 536 jeunes de la tranche d’âge de 5 à 35 ans. Elle a permis d’identifier les principaux défis rencontrés par la jeunesse congolaise lors de sa transition vers le marché du travail. Une manière de permettre au gouvernement d’y apporter des réponses adaptées. Ce document a indiqué, par exemple, qu’un jeune diplômé sur cinq à un emploi, un jeune diplômé sur quatre est au chômage. « 68% des jeunes souhaitent travailler dans la fonction publique et 17% seulement sont enclins à se lancer dans l’entrepreneuriat. 82% des emplois agricoles sont informels et 51% travaillent au sein de l’unité familiale. 65% des jeunes aspirent à quitter l’agriculture, 37% des jeunes ne sont ni en éducation, ni en emploi et ni en formation », a indiqué Auxence Léonard Okombi, directeur général de la formation qualifiante et de l’Emploi. Cette enquête qui a été lancée en mars 2022 a formulé quelques recommandations, dont l’exploration de sa base de données pour alimenter la connaissance du marché du travail congolais, vulgariser les principaux résultats et enseignements auprès des décideurs pour leur permettre d’adapter et mieux piloter leurs politiques publiques ainsi que l’amélioration du système d’information sur le marché du travail afin de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes. Le coordonnateur résident du système des nations unies en République du Congo, Chris Mburu, a salué cette initiative qui a permis d’aboutir à un rapport national de l’enquête sur la transition des jeunes vers la vie active en République du Congo puis de recueillir et d’analyser les informations sur les différents défis qui influent sur les jeunes. Rude Ngoma Légendes et crédits photo :Quelques jeunes Congolais/Adiac |