Justice : l’atelier sur la garde à vue et le respect des garanties judiciaires ouvert à Brazzaville
L’atelier est ponctué des communications sur diverses problématiques ayant trait à la garde à vue et au respect des garanties judiciaires, notamment la garde à vue en droit congolais : défis et perspectives ; la législation congolaise encadrant les droits des personnes placées en détention ou en garde à vue ; la responsabilité du procureur de la République dans le contrôle des lieux de placement en garde à vue ; la déontologie policière à l’épreuve du respect des garanties judiciaires pendant la garde à vue. En dehors des communications, il y aura les travaux de groupe en atelier.
L’Acat bénéficie de l’appui du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones. En ouvrant les travaux de cet atelier au nom du ministre en charge de la Justice, le secrétaire général à la Justice, Aristide Mathieu Clotaire Okoko, a indiqué que les recommandations sont attendues pour faire avancer la cause de la promotion des droits humains dans le pays. Aussi, l’Union européenne (UE) et la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Fiacat) apportent leurs pierres à l’édifice. Le chef de la coopération de la représentation de l’UE au Congo, Augustin Bondo Tshiani, a salué la pertinence du thème de cet atelier qui va aider au bon fonctionnement de la chaîne pénale. Pour sa part, le secrétaire exécutif de la Fiacat, Colin Guillaume, a assuré que la structure va continuer à travailler aux côtés de la section nationale pour renforcer ses capacités et accompagner le pays à honorer ses obligations par rapport aux engagements internationaux pris en matière des droits humains.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo : 1- Les officiels ouvrant les travaux de l'atelier
2 - Les participants à l'atelier |