Le saviez-vous ? Pourquoi se ronge- t-on les ongles ?En médecine, le fait de se ronger les ongles de manière répétée s’appelle l’onychophagie. Cette manie, qui touche entre 20 et 30 % de la population, est très souvent inconsciente et la plupart des personnes qui en souffrent ont beaucoup de mal à arrêter, malgré la douleur, les blessures et le sentiment de gêne, voire de honte dans certains cas que ce trouble engendre sur le long terme. Si se ronger les ongles est une mauvaise habitude qui a toujours existé, la psychologie, en revanche, ne s’est intéressée à cette pratique que récemment, au cours des toutes dernières décennies : les théories qui tentent d’expliquer la raison pour laquelle tant de gens se rongent les ongles sont certes nombreuses, mais les conclusions des nouvelles études en la matière semblent bien loin de tout ce que nous avons pu entendre auparavant. Se ronger les ongles, quelles causes ? L’anxiété, le stress, la solitude et l’inactivité sont souvent cités comme des causes de ce comportement. Mais ces tentatives d’explications sont inexactes et n’aident pas les personnes qui veulent arrêter de se ronger les ongles Cependant, si vous êtes onychophage et que vous ne ressentez pas d’anxiété, cela peut aussi provenir de la manière d’appréhender le monde qui nous entoure : lorsque l’on est jeune, nous n’avons pas nécessairement le même regard sur la société, sur les interactions et ne ressentons pas les mêmes pressions sociales que nous ressentons une fois devenu(e)s adultes. il faut savoir que le cortex préfrontal d’un enfant est nettement moins développé que celui d’un adulte, et c’est pourquoi les jeunes sont plus impulsifs, plus à l’écoute d’eux-mêmes et de leurs envies : tandis qu’une personne adulte aura tendance à se rétracter alors qu’elle désire se ronger les ongles en public. Le jeune enfant, quant à lui, n’aura que faire des regards et des jugements, se laissant aller à sa pulsion jusqu’à ce que cela devienne une « mauvaise habitude » difficile à arrêter une fois qu’il aura grandi.
Jade Ida Kabat |