Législatives et locales 2022 : les partis politiques appelés à respecter les 30% dédiés aux femmes
L’objectif est de les encadrer dans le domaine politique afin qu’elles ne soient pas toujours influencées par les hommes sur le terrain, qu’elles s’affirment en vue de le prouver ce dont elles sont capables. L’ambition du CPFP est surtout de favoriser la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision, de manière à ce qu’elles contribuent au développement du pays. A cet effet, les femmes ont décrié la discrimination dont elles subissent dans leurs formations politiques respectives, lorsque qu’il s’agit de sélectionner leurs candidatures. Elles estiment que les états-majors politiques ne respectent jamais le quota de 30% qui leur est réservé lors de l’investiture des candidats, tel que le prévoit la loi fondamentale et les dispositions sur les partis politiques. S’appuyant sur une étude réalisée après les élections législatives de 2017, le CPFP a fait savoir qu’aucun parti politique n’a respecté les 30% demandés. Emilienne Raoul quitte la tête du CPFP Ouvrant les travaux, la présidente du CPFP a annoncé son retrait de la tête de l’organisation, après l’avoir dirigée depuis sa création il y a vingt ans. En se retirant, elle estime qu’elle a fait son temps et la jeune génération doit prendre la relève. « Après avoir passé vingt ans à la tête du Centre de promotion de la femme en politique, je vous annonce que c’est pour la dernière fois que j’assume les fonctions de présidente . Je vais céder le témoin à d’autres femmes plus jeunes. Cependant, le centre continuera ses activités. Dans les mois qui viennent, nous organiserons une assemblée générale avec celles qui voudront bien en faire partie et mettrons en place des nouvelles instances », a annoncé Emilienne Raoul. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :1-Emilienne Raoul (à gauche) lors de l'ouverture de la formation / Adiac
2-Une vue des femmes politiques lors du lancement de la formation/Adiac |