Lire ou relire : « Fables » de Jean de La Fontaine
De la poésie au conte, La Fontaine n’a connu un grand succès que grâce à ses fables qu’il a souvent pastichées chez Esope, Phèdre, Horace, Aulu-Gelle, des auteurs de l’Antiquité. Malgré la contestation de son style libéral par d’autres écrivains et critiques littéraires de son époque, ses œuvres, contre toute attente, ont résisté au temps et sont devenues des classiques qui continuent d’édifier chaque génération. Au-delà de la satire sociale et du non-respect des normes classiques de l’écriture poétique, Jean de La Fontaine s’est d’abord soucié de l’éducation ou de la moralisation de la société. Les vices décriés et les vertus prônées dans ses écrits concernent les hommes et les femmes de tous les temps et de tous les milieux. Né le 7 juillet 1621, Jean de La Fontaine est mort le 23 avril 1695. Parmi les écrivains illustres de son temps, on compte Molière, Corneille, Pascal, La Rochefoucauld, Boileau, Racine, La Bruyère. Elu membre de l’Académie française en 1684, il est auteur de douze livres dont L’Eunuque en 1654, Adonis (1658), Contes et nouvelles (1665), Epître à Huet (1687), et de 240 fables publiées en trois recueils. Les fables sont de courts récits imaginaires qui cachent une leçon de morale. Aubin Banzouzi Légendes et crédits photo :Photo: Couverture de l'ouvrage |