Littérature : l’ouvrage « À califourchon » déjà dans les librairies
« Trouve toi une femme avec laquelle tu vivras, si à l’école tu n’en trouves pas, tu peux la chercher dans le village. Ici les femmes sont en grand nombre, excepté celles qui sont mariées », lui dit Enheritte Ivahou. Malgré les sacrifices et la gentillesse d’Ongagou, les gens de ce village ne l’aiment pas. Ils sont tous arrogants, indifférents et belliqueux. « Comment pourrais- je prendre une femme là où on m’appelle étranger... À vrai dire, Je ne suis pas venu ici pour les femmes, il y en a là où j’étais, c’est le travail qui m’a emmené en ce lieu », répond l’enseignant. Entre temps, Jean-Marc, l’un de ses élèves étranger l’avise de se méfier des femmes mariées, c'est-à-dire : celles qui vivent sous le toit d’un homme. La haine contre Ongagou est entrenue par tous, car même certains de ses collègues autochtones lui en veulent, allant jusqu'à interdire les élèves de se lier d’amour avec les enseignants "étrangers" avec la menace d'être se voir exclure de l’établissement. Bref, l'auteur nous peint un tableau social inspiré des malaheurs de nombre de fonctionnaires vivent. Simlement : "à lire si vous avez un peu de temps. "
Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo : la couverture du roman " A califourchon" |