Littérature :présentation des ouvrages “Matondo” et “Tangou, le fils de Baloka”
“Matondo” est un recueil de quarante-six poèmes qui s’étalent sur quatre-vingt-quatre pages. Sous différentes fresques, le poète Hilarion Boukoumou promène son pinceau pour décrypter et dénoncer certains faits sociaux. Il a abordé presque toutes les thématiques, du positif au négatif au travers de l’amour, du bien, du mal, de la joie, la tristesse, la politique, du chômage, de l’art, du fanatisme, du sport… Avec des mots méticuleusement choisis, des aspects contrastants de la vie ont été mis en relief. C’est une poésie d’alerte pour apaiser les plaies de tout genre et offrir aux humains les plaisirs afin qu’ils se délectent des différents instants de la vie sur terre. Le critique littéraire et écrivain Pierre Ntsemou a choisi quelques morceaux pour mesurer le talent poétique du nouveau venu au cercle des poètes du Congo à travers des termes suivants : « Je viens » à la page 25, « On ne saurait parler » à la page 77, « Afrique » à la page 80, un échantillon d’un long poème (21 strophes, 84 vers) à la page 35, « Dialogue des mots », puis un échantillon de poème court (4 strophes ; 16 vers).
“Tangou, le fils de Baloka” “Tangou, le fils de Baloka” relate l'histoire de Tangou qui, après l'obtention de son baccalauréat à Mfinda, part pour Bissibossi, la capitale, poursuivre ses études universitaires. Un satisfecit pour Baloka, son père retraité, qui trouverait en son fils Tangou l’occasion de vivre ses derniers instants de bonheur sans limite. « Pour ce petit, mon benjamin Tangou, je suis prêt à tout faire pour qu’il réussisse afin qu’il soit mon troisième pied durant mes derniers instants sur terre. C’est mon soleil, comme son nom l’indique », peut-on lire à la page 18. Seulement cet espoir que suscite Tangou est rudement éprouvé par le destin : l’obscurité va s'abattre sur sa famille. Bien qu’une étoile ne s'éteint jamais, Tangou sortira-t-il vainqueur de cette opacité ?
Hilarion Boukoumou est né à Sibiti, dans le département de la Lékoumou, en République du Congo. Il a étudié à la Faculté de droit de l'université Marien-Ngouabi, à Brazzaville, avant d'être admis au concours d'entrée à l'École nationale d'administration et de magistrature du Cameroun. Actuellement, il est substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Brazzaville. Bruno Zéphirin Okokana Légendes et crédits photo :1)- Hilarion Boukoumou entre deux critiques, Pierre Ntsemou à droite et le Dr Winner Franck Palmers/ Adiac
2)- Hilarion Boukoumou dédicaçant son ouvrage pour Pierre Ntsemou/Adiac
3)- Lors de la présentation des ouvrages/ Adiac
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