Littérature : retour sur le roman "La rue qui nous sépare" de Célia Samba
Un bref retour sur ce premier roman écrit par l’étudiante en médecine permet de découvrir un message d’espérance. L’auteure, avec adresse, permet de comprendre un peu mieux les conditions de vie précaires des SDF, balaie certaines idées préconçues et invite le lecteur à adopter sur eux un regard différent. "La rue qui nous sépare", c’est l’histoire de Noémia, 19 ans, Tristan 21. Les deux êtres se croisent tous les jours : ils se plaisent, c’est évident. Mais Noémia est étudiante et Tristan est sans-abri. Entre eux, il y a le froid, la société ; entre eux, il y a la rue… qui pourrait se révéler difficile à traverser. Pour l’écriture de son roman, l’auteure concède qu’elle n’a pas fait un travail d’interview de sans-abris, mais plutôt s’est renseignée sur leurs conditions de vie et leurs parcours. Cela lui a permis de prendre conscience que se retrouver tout à coup à la rue, même si cela touche plus particulièrement ceux qui viennent de l’aide sociale à l’enfance, peut arriver à tout le monde, et ce, très rapidement.
Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo : Couverture La rue qui nous sépare, premier roman de Célia Samba |