Les Dépêches de Brazzaville



Lutte contre Ebola : des mesures préventives prises par le gouvernement congolais


« Nous avons écrit à l’Aviation civile, nous  avons écrit de façon confidentielle aux aéroports et instruit les services d’hygiène aux frontières afin d’assurer une prévention contre l’infection à virus Ebola, en ciblant, dans un premier temps, les mouvements des vols qui quittent l’Afrique de l’Ouest et viennent vers notre pays», a-t-il indiqué.

Selon lui, ces systèmes d’alerte consisteront a assuré une prévention contre l’infection à virus Ebola, en ciblant dans un premier temps, les mouvements des vols qui quittent l’Afrique de l’Ouest et viennent vers le Congo. Au niveau des frontières terrestres, ces mesures préventives ont été amplifiées par une surveillance épidémiologique. À cet effet, les directeurs départementaux de la santé et les chefs des services d’hygiène ont été sensibilisés dans le cadre de la lutte contre une éventuelle extension de l’infection à virus Ebola.

Des campagnes de sensibilisation organisées

Outre les systèmes d’alerte placés au niveau des aéroports, le gouvernement a organisé conjointement avec l’Organisation mondiale de la santé des campagnes de sensibilisation des populations à la maladie d’Ébola. Ces sensibilisations ont eu lieu dans les localités de Mpouya et Makotipoko dans les départements des Plateaux, à Loukoléla dans la Cuvette et à Mbomo et Itoumbi dans la Cuvette Ouest. À Liranga, Impfondo et Bétou dans le département de la Likouala et à Ouesso dans la Sangha.

Le choix porté sur ces localités se justifie par le fait qu’elles constituent des points d’entrée des personnes d’Afrique de l’Ouest via le Cameroun à partir du Nigeria et de la République démocratique du Congo. Les campagnes de sensibilisation avaient pour objectif d’informer la population sur l’origine, les manifestations et le mode de contamination de la maladie d’Ebola.

Notons que le Congo a été déjà touché par cette épidémie dans la Cuvette-Ouest en décembre 2002 et avril 2003 à Kellé et Mbomo. À Itoumbi en 2005, en une durée de six semaines douze cas de décès avaient été enregistrés parmi lesquels deux surveillants des services de santé. Au parc d’Odzala, 40.000 grands singes ont été trouvés morts.

 

 

 

              


Lydie Gisèle Oko