Lutte contre les violences : la population appelée à dénoncer des abus à l’endroit des femmes handicapées
Pour Thérèse Kamangou, présidente de l'Action des femmes aveugles pour le développement (Afad), les parents doivent prendre conscience du phénomène de la violence faite aux femmes car l’être humain est sacré et l’on doit mettre fin à la marginalisation, au rejet, à l’exclusion, au manque de considération dont sont victimes les femmes dans la famille et dans tous les milieux sociaux. La loi Mouebara portant sur la lutte contre toutes formes de violences faites à l’encontre des femmes est venue à point nommé, selon elle, en sanctionnant toutes les personnes qui ne respectent pas ses dispositions. En saluant l’initiative, Aimé Ludovic Nkounkou, directeur départemental de l’Intégration de la femme au développement, a renchéri que l’une des grandes batailles de son département est de briser les inégalités à travers certains outils comme la loi Mouebara. «Les violences sur les femmes doivent cesser. Il n’y a pas de raison qu’un humain soit mis à l’écart, stigmatisé du fait de son handicap ou de son sexe », a-t-il conclu. Signalons que l'atelier est animé par les experts du ministère de la Promotion de la femme et de l'Intégration de la femme au dévéloppement, l'Association congolaise pour le bien être familial et l'Afad. Les différentes thématiques développées sont, entre autres, violences spécifiques dues au handicap, conséquences des violences et prise en charge des victimes, cadre juridique et les services d’accompagnement psychologique et social, prévention des violences, la loi Mouebara...
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Une vue des participants à l'atelier de lutte contre les VBG auprès des femmes aveugles et malvoyantes/Adiac |