Mode : défiler ou survivre !
Que ce soit « La nuit des retrouvailles », « Les soirées danse kizomba », « La nuit afro-latino » ou encore « Les soirées rumba », tous les évènementiels et autres activités de New Face Agency pèsent d’un véritable poids mort sur son activité économique. Aujourd’hui, la mode, parent pauvre et oubliée des institutions en cette période de crise sanitaire, est vouée à se contenter de se tenir prête au signal avant la prochaine réouverture des spectacles : « On reste professionnels et on prépare en quelque sorte le terrain avec beaucoup d’impatience pour un retour à la normalité. Cette semaine, nous avons répété à Sofia Beach, sur la Côte sauvage, des chorégraphies de danse, kizomba, salsa, bachata, rumba ou boléro. Nous restons en mouvement et cela permet de vaincre la morosité ambiante de notre secteur, de nous retrouver et de maintenir la dynamique de l’agence », explique Curtiss. La mode, la musique ou encore le théâtre, tous ces spectacles vivants retiennent leur souffle, la ceinture serrée au plus près, et sont dans les starting-blocks prêts à dégainer au premier feu vert pour le lancement de leurs activités. D’autres épaules moins solides, d’autres passions moins affutées, auront quant à elles abandonner, touchées de plein fouet par l’exigence d’une survie économique qui les aura appelées ailleurs pour garder la tête hors de l’eau.
Philippe Edouard Légendes et crédits photo :Des mannequins de New Face Agency |