Mode : Prisca Mambou nourrit de grandes ambitions pour sa carrière
Dans son atelier, elle encadre des filles-mères afin de les mettre à l’abri du besoin. Elles sont six, deux venaient d’être libérées pour faire chemin seules. A l’instar d’autres établissements de couture, à la maison Prisca, on fait de la couture. « En dehors des costumes pour homme que nous ne faisons pas ici, nous faisons des tailleurs pour femmes, des légers, des satins, des froissés et bien d’autres types de modes », a-t-elle confié. Malgré les injustices constatées lors des participations à des expositions à Brazzaville et à l’étranger, Prisca Mambou ne se décourage pas. « Il est de fois que nous soyons contactées pour prendre part à des expositions. Au début tout se passe bien parce que vous remplissez les critères. Mais quand ce jour-là arrive, vous êtes surpris d’apprendre que vous n’êtes plus retenu. C’est de l’injustice », a affirmé Mme Mabou. Sans se plaindre, elle a trouvé une parade : celle d’exposer et de vendre des articles sur place à son atelier. Aussi a-t-elle fait savoir que « les modes de vêtement que je confectionne, je les reçois dans un rêve. Ce n’est que je les imagine. Et une fois confectionnés, ils suscitent de l’admiration auprès des clients ». Cette dame à la taille angélique, a une passion pour le travail qu’elle exerce depuis des années. Quant à son avenir, elle nourrit de grandes ambitions à commencer par faire agrandir son atelier et aller dans les pays de l’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal et le Mali pour approfondir ses connaissances en couture. Pour finir, elle se dit satisfaite de son travail. Elle tient à transmettre ses connaissances à ces jeunes filles qu’elle reçoit dans son atelier car, a-t-elle estimé, la jeunesse c’est l’avenir de demain. Achille Tchikabaka Légendes et crédits photo :Prisca |