Musique : Jean-Joseph Nianzi Gaulard, un artiste à connaître
"Cache-cache", distribué par Cyriaque Bassoka, est sorti en fin d’année dernière, six ans après "Héritage 3S" qui rendait hommage aux grands noms de la musique congolaise. Dans ce nouvel opus, huit titres : 1-Nanette et Minette - 2-Bouyélélé - 3-Cache-cache - 4-Mossendjo - 5-Sambats - 6-Mokili makambo - 7-Odingi - 8-Auguy na fort Rousset. Ces titres sont concoctés dans la meilleure tradition musicale congolaise des années 60 avec une sonorité aux influences afro-caribéennes. À l’apogée de son art, l’artiste se dresse comme étant l’un des derniers défenseurs de la rumba, cette musique heureuse, vibrante et jouissive. Au passage, il immortalise Jean-Serge Essous en reprenant ses deux légendaires compositions Mossendjo et Auguy na Fort-Rousset. Ont participé à cet album : Ballou Canta (directeur artistique) ; Brice Malonga (programmation) ; Nianzi Gaulard, Ballou Canta, Mbaya Prince Martial, Abonna Parfait Bouboule (chant) ; Mavatiku Michelino, Olivier Tchimanga, Auguy Solo (guitare) ; Armel Malonga, Djimy Bass (basse) ; Simolo (percussion) et Luis Manresa (participation dans la chanson "Mossendjo"). Musicien d’expérience, Jean-Joseph Nianzi Gaulard est chanteur-compositeur. Il a été sociétaire dans les groupes « Sossa », «Rumbaya», «Kamikaze», «Les Officiers de la musique congolaise». A chaque fois, il s’est affirmé, grâce à sa forte personnalité, ses compositions d’une troublante force d’expression et sa très belle voix grasseyante, au timbre de l’artiste Jean-Serge Essous «Trois S» dont il est le véritable héritier.
Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo : Jean-Joseph Nianzi Gaulard |