Pagir: les instruments de sauvegarde environnementale et sociale vulgarisés
En effet, l’atelier de vulgarisation des normes environnementales et sociales, couplé à la formation des points focaux sur la gestion des plaintes, visait à permettre aux bénéficiaires du programme de se familiariser à ces instruments. Les délégués des administrations concernées (finances, budget, plan, hydrocarbures, santé, enseignement général et technique), les acteurs de la société civile, les points focaux, l’unité de coordination du Pagir, le secrétariat permanent aux réformes des finances publiques et la cellule de suivi de la réforme en matière de gouvernance de la primature ont échangé leurs vues sur le sujet. Financé à hauteur de 70 millions de dollars, environ 41,6 milliards FCFA, le Pagir vise à appuyer le gouvernement dans sa politique de renforcement de la gouvernance et de la gestion des finances publiques. Il devrait permettre à terme d’accroître l’efficacité de la mobilisation des ressources domestiques et de la gestion des dépenses de l’État dans la santé et l’éducation. L’initiative d’élaborer et de vulgariser les instruments de sauvegarde environnementale et sociale correspond, selon le coordonnateur de l’unité de coordination du Pagir, Thomas Bandia, aux exigences de la Banque mondiale. « Ce type de financement doit viser à garantir la protection des personnes et de l'environnement contre les impacts négatifs potentiels. Dans ce contexte, il convient de se doter coûte que coûte des meilleures pratiques afin d’atteindre les objectifs ciblés de développement économique, social et environnemental par le biais de ces outils », a-t-il indiqué. En rappel, le programme s’exécute en deux volets : un financement axé sur les résultats et un financement de gestion de projet au titre d’une assistance technique. Le pays va expérimenter durant les quatre années un schéma hybride de mise en œuvre des réformes de la gestion des finances publiques.
Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Les participants à l'atelier du Pagir /DR |