Paris : lancement du numéro spécial « Congolais de l’étranger »
Pour Jérôme Batoungasana, directeur du magazine, cette initiative lancée par les réseaux sociaux a été un succès. « Près de trois cents mini-portraits nous sont parvenus. Le choix a été très difficile à effectuer », a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « Certes, nous sommes attentifs à la mutation de la diaspora, mais loin de nous l’ambition de nous substituer au Département des Congolais de l’étranger. Notre volonté était, en tant que périodique, d’anticiper sur l’élaboration d’une base de données plus vaste d’une frange de la population à l’étranger que l’on appelait, il y a quelques années, des aventuriers. » C’est une communauté congolaise avec des icônes naturelles, a souligné sœur Marguerite, fondatrice de l’École spéciale de Brazzaville et qui a passé trente ans au Congo. « Que ce soit à l’étranger ou au Congo, votre pays renferme de multiples talents. Pensez à soutenir les efforts du président Denis Sassou N’Guesso qui a déclaré que 2014 serait l’année de l’éducation », a-t-elle ajouté. Gervais Loembé, délégué du préfet de la préfecture du Loiret, a salué l’initiative qui permet d’établir et de maintenir les liens. Présent dans le premier numéro spécial, il a souhaité que se crée une dynamique solidaire entre la soixantaine de Congolais qui y figurent, une façon de se mobiliser pour quelque chose de positif et précis. « Ce serait le premier réseau pour réaliser, en appui des institutions congolaises, des projets concrets en faveur des populations congolaises ». Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Jérôme Batoungasana, directeur de publication du magazine « le metropolis », en compagnie de sœur Marguerite, fondatrice de l'École spéciale de Brazzaville, et de Gervais Loembé, délégué du préfet du Loiret (© Sébastien Chabani). |