Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo : l’Allemagne entend jouer son rôle de facilitatrice
« En ma qualité de facilitateur allemand du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo, c’est une grande tâche cette année de positionner le Bassin du Congo sur la table des négociations dans les grandes conférences internationales, surtout la biodiversité en Chine et le Climat à Glasgow. Il s’agira de négocier un grand budget pour sauver le climat, c’est nécessaire. Nous travaillons ensemble pour avoir le pourcentage adéquat de ce budget du climat », a-t-il expliqué à sa sortie d’audience. Le facilitateur de la République fédérale d’Allemagne au Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo a également assuré le chef du gouvernement que les scientifiques connaissaient bien le rôle des forêts de cette espace pour le climat. Pour bien mener cette lutte, Christian Ruck compte sur des alliés et des bailleurs de fonds comme la France, l’Angleterre, l’Union européenne, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Norvège et bien d’autres. « Je crois que la vraie condition c’est que le Bassin du Congo parle d’une seule voix, un positionnement commun. Je suis optimiste que cela va marcher », a-t-il poursuivi. Avant de se rendre à la Conférence des Parties sur la biodiversité, prévue du 11 au 24 octobre 2021, à Kunming en Chine, et à la 26e conférence annuelle de l'ONU sur le climat à Glasgow, en Ecosse, du 1er au 12 novembre 2021, l’Allemagne organise courant ce mois de juillet un symposium à Berlin. « C’est un peu la réunion de dernière chance du gouvernement allemand et des autres bailleurs qui vont être présents. Nous allons aussi inviter les pays du Bassin du Congo pour participer à cette réunion de dernière chance avant ces conférences pour se positionner », a conclu le Dr Christian Ruck.
Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Anatole Collinet Makosso s’entretenant avec Christian Ruck/DR |