Perspectives 2026 : la Fédération de l’opposition peaufine ses stratégies

La réunion a été dirigée par le président de cette plateforme, Jean Félix Demba-Ntelo. Elle était axée, entre autres, sur l’examen des rapports synthèses des activités du bureau politique, la position de la Fédération de l’opposition sur le rassemblement de ses forces et de ses propositions sur la tenue du dialogue national inclusif. Les dirigeants de cette coalition ont débattu de la déclaration du président de la FOC à la suite de la célébration de la date du 5 février 1979. Ils ont également réfléchi sur les perspectives de 2026.

Evoquant les échéances électorales de l’année prochaine, la FOC a réitéré sa volonté d’y participer de manière démocratique, tout en sachant que « l’élection est déjà jouée d’avance ». « Malgré que rien ne va changer dans l’organisation de l’élection présidentielle de 2026, la FOC tient à y participer de façon démocratique. Toutefois, nous refuserons d’exposer nos militants aux risques d’un soulèvement populaire, étant donné que le Congo vit une dictature des plus violentes », a indiqué Jean Félix Démba-Ntelo.

Toutefois, la  FOC exige la tenue d’un dialogue national inclusif avant la tenue de la présidentielle. Ces assises politiques, selon la FOC, doivent être précédées par la libération inconditionnelle de Jean-Marie Michel Mokoko et d’André Okombi Salissa, incarcérés depuis 2016. Ces derniers exigent aussi le retour de tous les exilés politiques. Une occasion pour eux de décrisper l’atmosphère politique dans le pays.

A l’issue des travaux, les opposants ont adopté non seulement une feuille de route pour garantir le bon fonctionnement optimal de leur cartel, mais aussi l'implantation territoriale des plateformes. Un programme similaire devrait être mis en place dans tous les pays occidentaux. La session ordinaire du conseil  fédéral de la FOC a été coprésidée par Jean Félix Demba-Ntélo, Clément Miérassa et Jacques Banangandzala.