Pointe-Noire : laver des véhicules, un gagne-pain pour la jeunesseLe lavage des voitures par les jeunes n'est pas réglementé, il participe cependant à une insertion socio-économique archaïque de la jeunesse en leur apportant quelques recettes. Interrogé sur le profit que ce métier peut engendrer, Kota-Kota, l’un des laveurs installés aux abords de la rivière Tchikobo, déclare : « Je suis chef de famille, je vis avec ma famille grâce à ce métier de lavage de véhicules. Les recettes varient en fonction du nombre de voitures que l’on peut laver et de la dimension de la voiture. »
Il va sans dire que ce problème de lavage de voitures qui détériore l’environnement est bien réel. Pour éviter cela, les autorités devraient se préoccuper de l’ouverture des lavages populaires organisés, au sein desquels des jeunes ayant reçu une certaine formation seraient recrutés pour y exercer un métier reconnu. Pour les autorités en charge des questions d’insertion socio-professionnelle de la jeunesse et pour les autorités municipales, la question est préoccupante, d’où l’urgence de réglementer ce métier. Dans tous les arrondissements de Pointe-Noire, ces jeunes laveurs de voitures sans autres ressources sont présents, et rendent un service public important à la population.
Faustin Akono |