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Pourquoi ?

Mardi 1 Octobre 2013 - 0:10

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Il ne fait aucun doute que la série d’agressions perpétrées contre le Congo depuis la France par des forces obscures que nous ne cessons de dénoncer ici même a pour but de briser les liens privilégiés qui unissent les deux peuples depuis près de deux siècles, des liens privilégiés auxquels le transfert à Brazzaville des restes mortels de Pierre Savorgnan de Brazza a conféré une dimension spirituelle sans précédent dans l’Histoire. Mais il est tout aussi évident que cette manœuvre est en passe d’échouer, comme en témoigne l’activation continue des programmes de coopération entre le Congo et la France.

D’où cette question : pourquoi les autorités françaises ne se mobilisent-elles pas pour mettre un terme à des attaques dont le but évident est de fragiliser sa position au cœur d’une Afrique centrale dont on sait qu’elle sera demain l’une des régions les plus prospères du continent africain ? Pour nous qui observons avec attention ce champ de bataille, la réponse est double :
1) les socialistes français, qui sont demeurés longtemps à l’écart du pouvoir, n’ont qu’une connaissance très limitée de l’Afrique et des Africains. Alors qu’ils campaient dans l’opposition, ils ont commis l’erreur, pour les conseiller, de s’en remettre à des hommes et à des organisations peu recommandables. Si bien que parvenus au pouvoir, ils se sont retrouvés ligotés par leurs positions et leurs amitiés antérieures ;
2) l’affaire est d’autant plus délicate pour eux que, très habilement, les hommes et les organismes quelque peu sulfureux qui les conseillaient ont simultanément instrumentalisé la justice française, se servant des tribunaux et des juges pour avancer leurs pions. Choisi par les Français pour les gouverner, François Hollande ne peut, séparation des pouvoirs oblige, revenir brutalement en arrière en critiquant la justice de son pays et en disant la vérité à ses compatriotes.

C’est sur ces deux vagues que les forces aujourd’hui à la manœuvre pour déstabiliser le Congo – mais aussi le Gabon et la Guinée équatoriale – surfent avec une habileté diabolique. Pour combien de temps encore ?

Les Dépêches de Brazzaville

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