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Pourquoi ne pas promouvoir l’amour entre les hommes !Lundi 12 Janvier 2015 - 10:30 Le monde, on le sait, est fait de pluralité d’opinions sur les plans religieux, politique, culturel, philosophique, musical, sportif, social et bien d’autres. Ces vues peuvent être divergentes, convergentes, compatibles, incompatibles, complémentaires et restrictives. Mais au nom de la promotion des valeurs d’amour universel, ces divergences de vue ne devraient en aucun cas occasionner la perte en vies humaines. Que ce soit en politique ou en religion, pour ne citer que ces deux domaines, pourquoi diable, ne parlerons-nous pas de la Charte de l’Amour Universel en ce sens que toutes les traditions religieuses ou politiques invitent chaque être humain à l’effort et à la victoire sur soi-même, afin de développer en soi le sens de l’amour, de la compassion, du respect des valeurs établies et de tous. Ceci étant, l’Humanité en général et toute société des hommes quelle qu’elle soit en particulier, se doit de refuser tout discours incitant à la haine, à l’intégrisme sur toutes ses formes, au racisme, à la violence, à la guerre, à l’égoïsme et au repli sur soi. Ainsi donc, il est clair de souligner que chaque jour qui passe, le monde tend à devenir un grand village planétaire, or l’image d’un village renvoie aux rapports étroits quelle que soit la diversité de vue pour préserver toujours l’amour rien que de l’amour, car sans ce vocable, « l’homme restera sans fin un loup pour l’homme », c’est-à-dire prêt à le dévorer. Et cela est une chose à combattre. Ceci étant, au nom de l’amour, lorsqu’un enfant de l’humanité a faim, c’est toute l’humanité qui a faim, lorsqu’un enfant de l’humanité a soif, c’est toute l’humanité qui a soif, lorsqu’un enfant de l’humanité a froid, c’est toute l’humanité qui a froid, lorsqu’un enfant de l’humanité est dévoré, c’est toute l’humanité qui est dévorée, lorsqu’un enfant de l’humanité se sent abandonné, c’est l’humanité qui se sent abandonnée. Ainsi l’Amour doit se placer au centre des individus. Qu’est-ce que l’on pourrait éternellement souhaiter concernant le rôle social des responsables d’opinion ? C’est de promouvoir coûte que coûte l’amour universel. Il y a dans le vécu quotidien de tout individu en société, diverses orientations spirituelles qui s’offrent à lui, qui somme toute, ont un soubassement commun, l’amour. Le bouddhisme, le christianisme, l’hindouisme, l’islamisme, l’athéisme, l’animisme et bien d’autres philosophies de vie ont pour centre de gravité, le respect des valeurs humaines fondamentales, et parmi celles-ci, c’est l’amour des autres. Car comment comprendre qu’au nom d’une quelconque orientation spirituelle, philosophique, ou politique on ne se gêne pas à injecter dans l’opinion des valeurs contraires à celles de l’amour. Celles qui sont destructrices, celles qui ont des conséquences regrettables. La diversité au sein de l’humanité permet son unité comme la pluralité des couleurs permet l’arc-en-ciel. Par sa nature et par son origine, l’Humanité est Une et Indivisible. Une montagne est faite de plusieurs versants, mais il n’y a qu’un seul sommet. Le soleil dégage des milliards de rayons, mais ils viennent tous du même noyau. En clair, aucune chose ne pourra dépasser l’amour de l’autre. Que ce soit en religion, en politique, en sport, en culture, en société, dans les administrations et autres, lorsqu’on ne travaille pas pour susciter l’amour, on est en train de perdre sans le savoir l’une des valeurs cardinales et originelles de l’humanité. Cessons de diviser l’humanité par des actes, comportements et opinions condamnables, car l’humanité ne doit son existence qu’à travers les actes d’amour.
Faustin Akono Edition:Édition Quotidienne (DB) |