Publié sur adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo (https://www.adiac-congo.com)

Accueil > Quand les défenseurs des droits de l’homme ferment des yeux aux exactions des malfaiteurs !

Opinion

  • Éditorial
    - Les Dépêches de Brazzaville
  • Réflexion
    - Jean-Paul Pigasse
  • Le fait du jour
    - Gankama N'Siah
  • Humeur
    - Faustin Akono
  • Chronique
    - Boris Kharl Ebaka
  • Brin d’histoire
    - Mfumu
  • Tribune libre
    - Sergueï Lavrov
  • Idées-forces
    - Les Dépêches de Brazzaville
  • Analyse
    - Xinhua
  • Humeur

Quand les défenseurs des droits de l’homme ferment des yeux aux exactions des malfaiteurs !

Lundi 19 Juin 2017 - 17:26

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Le constat empirique fait d’une part par le commun de mortels et d’autre part par certains défenseurs des droits de l’homme eux-mêmes montre que de nombreux individus ou de nombreuses organisations qui s’autoproclament des défenseurs des droits de l’homme s’attaquent plus aux pouvoirs publics qu’aux individus malfaiteurs. Alors que le fondement même du concept « défenseurs des droits de l’homme » se trouve dans le caractère objectif des choses.

 Et lorsqu’on interroge des gens sur ce constat, nombreux se posent la question sur ce que devrait être le profil d’une personne qui se veut « une défenseuse des droits de l’homme ». Sur ce point, nous n’avons pas hésité de noter certains écrits de Navi Pillay, haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. Selon lui, être défenseur des droits de l’homme est un titre que chacun de nous peut mériter. Car ce n’est pas un rôle qui demande une formation professionnelle conséquente. Il suffit, dit-il, de tenir compte de son prochain et comprendre que nous avons tous le droit de bénéficier de l’ensemble des droits de l’homme et que nous devons nous engager pour que cet idéal devienne une réalité.

Loin de nous l’idée de nous substituer aux spécialistes de la question et tout en évitant de tomber dans une théorisation inutile, les droits de l’homme sont généralement classés en trois grandes catégories, notamment les droits de l’homme, les libertés publiques et les droits liés à l’environnement. Et pour notre part, nous nous intéressons à la première catégorie et singulièrement au droit à la vie. Tenez ! Où sont les défenseurs des droits de l’homme quand certains malfaiteurs se permettent de s’attaquer à l’épine dorsale de l’économie congolaise qui est le Chemin de Fer Congo-Océan celui-ci qui nourrit de nombreuses familles congolaises ? Où sont des défenseurs des droits de l’homme quand des gens au nom d’une certaine idéologie arrivent à s’en prendre à d’autres citoyens pour abréger leur vie ? Où sont encore des défenseurs des droits de l’homme quand des opinions dangereuses et inouïes  sont déversées ici et là appelant à la destruction ?

Alors ce qui est quelque peu bizarre et incongru, ces mêmes défenseurs des droits de l’homme, pourtant muets sur des faits cités ci-dessus, se permettent sans vérification aucune de donner parfois dans la précipitation leur opinion sur la situation qui s’est produite dans telle ou telle localité. Et si l’on ne prend garde, de tels agissements feront de certains défenseurs des droits de l’homme des défenseurs des droits des malfaiteurs. Oui, il est à noter que ce métier demande à la fois impartialité et objectivité et surtout être sapeur-pompier qu’allumeur de feux.

Dans de nombreux pays, ces soi-disant défenseurs des droits de l’homme tendent à devenir des vrais « politiciens » déguisés. Car ils font la navette entre le paysage politique et le métier des défenseurs des droits de l’homme. C’est pourquoi au bout de quelques années, le commun de mortels finit toujours par déceler leur vraie nature. Et pourtant que ce soit le défenseur des droits de l’homme, que ce soit le politique, tous œuvrent pour le bien-être de l’homme. Alors vous défenseurs des droits de l’homme, évitez trop de déclarations intempestives si vous n’aviez pas encore circonscrit la situation.  Affaire à suivre !

 

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Humeur : les derniers articles
▶ 10/5/2025 | Quand le panier de la ménagère souffre de plus en plus !
▶ 7/4/2025 | Des « jeunes-vieillots » ont besoin de l'emploi pour libérer les domiciles parentaux
▶ 31/3/2025 | L'intrusion des réseaux sociaux dans le traitement des informations !
▶ 24/3/2025 | Et l’insalubrité des hôpitaux…
▶ 17/3/2025 | Et pourtant la tribu tourne le dos à la Nation !
▶ 10/3/2025 | Quand la contre-dot fait perdre la valeur de la dot !
▶ 3/3/2025 | La paix et le social en question…
▶ 25/2/2025 | Et le mauvais ménage entre le bruit des assemblées chrétiennes et des malades !
▶ 17/2/2025 | Quand la communication réduit le stress !
▶ 10/2/2025 | Quand des « réveillons de prière » perdent leur contenu !
  • Accueil
  • Partenaires
  • Annonceurs
  • Contact
  • Crédits
  • Mentions légales

Le Groupe

  • Les Dépêches de Brazzaville

  • Le Courrier de Kinshasa

  • ADIAC TV

  • Musée du Bassin du Congo

  • Éditions les Manguiers

  • Imprimerie du Bassin du Congo

Services

  • Abonnez-vous
  • Newsletter
  • Abonnement flux RSS
  • Abonnement média
  • Offre spéciale Entreprise
sas.cmd.push(function() { sas.render("94320"); // Format : Floor Ad 728x90 });

URL source: https://www.adiac-congo.com/content/quand-les-defenseurs-des-droits-de-lhomme-ferment-des-yeux-aux-exactions-des-malfaiteurs