Rapatriement des FDLR : plus de délai supplémentaire au-delà du 2 janvier 2015
Pour François Muamba, il est hors de question d’accorder un délai de grâce aux FDLR qui n’auront pas regagné leur pays à cette date. « C’est la toute dernière chance qui leur est accordée, et il y aura bientôt une évaluation qui sera faite pour constater que le 2 janvier 2015, on aura consommé les six mois d’ultimatum accordés. Tous ceux qui n’auront pas déposé les armes vont être désarmés par la force », a-t-il indiqué. L’officiel congolais a tenu, par ailleurs, à réaffirmer la détermination de son pays à matérialiser tous les engagements pris dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans les Grands lacs. Il a émis le vœu de voir les engagements nationaux auquels la RDC a librement souscrit aboutir en faveur de la paix dans la région. Quant aux revendications exprimées par certains éléments des FDLR posant l’ouverture démocratique au Rwanda comme l’un des préalables à leur rapatriement, François Muamba a laissé entendre qu’il s’agit là d’une affaire rwando-rwandaise devant être réglée en dehors du territoire congolais. Alain Diasso Légendes et crédits photo :François Muamba |