Reddition des FDLR : l'ultimatum du 2 janvier reste de mise
Toutefois, cette action paraît, aux yeux de maints observateurs, comme assez timide. D’autant plus qu’on ne retrouve dans les rangs des ex-rebelles hutus rwandais que du menu fretin, c’est-à-dire des hommes de troupe sans leurs chefs militaires. Globalement donc, à en croire une source onusienne citée par radiookapi.net, le compte n’y est pas lorsqu’on considère l’effectif des FDLR tournant autour de mille cinq cents à deux mille combattants, selon certaines estimations. « Même si c’est un pas nécessaire, il n’est pas suffisant, il n’est qu’un pas partiel et assez tardif. Nous lançons un appel solennel et urgent au leadership et à tous les combattants des FDLR: sortez de la forêt, déposez vos armes, entrez pleinement dans ce processus pacifique pour que 2015 puisse être une nouvelle année de paix et d’espoir », a lancé le représentant de la Sadc, Conrandie Marius. Notons que les unités ainsi démobilisées seront être transférés vers Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale où sont cantonnés d'autres membres des FDLR ayant déposé les armes après leur regroupement au camp de Kanyabayonga, à quelque cent kilomètres de Buleusa. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Des rebelles hutus rwandais |