Réforme du système éducatif : lancement imminent du plaidoyer pour l’intégration des arts et de la culture
Au départ, le comité de pilotage coordonné à présent par Christian Moleka envisageait de mener la campagne sur le terrain en six mois, soit de mars à août. Les groupes créés afin de mener le plaidoyer devront persuader leurs interlocuteurs de la nécessité avérée d’intégrer l’art et la culture dans l’éducation pour en améliorer la qualité. « Le défi de décolonisation des savoirs demande de travailler à mettre l’élève au centre de son environnement d’éducation », a indiqué le coordonnateur. Par ailleurs, a-t-il souligné, « la culture est un vecteur important qui permet de rapprocher l’éducation de son environnement local ». Du comité de pilotage Rappelons qu’en octobre dernier, il avait été annoncé qu’au terme de la première phase opérationnelle du projet géré en interne par Osisa, il a été établi un partenariat avec l’Institut national des arts (INA) pour le pilotage de la suite du projet. Ainsi, dans le cadre de la deuxième phase en cours, il a été depuis mis en place un secrétariat technique composé d’un groupe d’experts en matière de l’art, de la culture et de l’éducation. Pour ce qui est du reste des membres, il s’agit de toutes les personnes qui, depuis le début de l’étude, ont participé et contribué aux réunions organisées par Osisa. Ce sont désormais elles les ambassadrices du projet ACE. En cette qualité, elles sont engagées à mener le plaidoyer de manière concertée à compter de la journée internationale de l’art. Par ailleurs, à la suite du décès le 7 mars du premier coordonnateur, en l’occurrence le directeur général de l’INA, Damien Pwono, le comité de pilotage a été réaménagé. Ainsi, il est à présent codirigé par le secrétaire général administratif de l’INA, Théo Kaminar; le coordonnateur délégué et Christian Moleka, de la dynamique des politologues de Kinshasa. Ils forment l'équipe avec deux autres membres, représentants des experts permanents de l’observatoire indépendant de l’éducation et de la coalition nationale de l’éducation pour tous. Le secrétariat technique est lui tenu par Jonathan Bukasa et J. Longa. Puis viennent les ambassadeurs également contributeurs dans le projet à porter au plus haut niveau. Il s'agit de créer une synergie autour des combats menés de manière sectorielle, rassembler les forces de sorte à prendre les dispositions aux niveaux politique et législatif ainsi que dans l’application pratique au niveau de toutes les institutions de l’Etat, particulièrement éducatives.
Nioni Masela Légendes et crédits photo :Un aperçu des participants à la réunion du 22 mars au Mont des arts /Adiac |