Regard artistique sur la femme : propos partagés sur la santé de la reproduction
Ces œuvres exposées dans la première salle sont en majorité des toiles, à l’exception de la « guerrière » de Théo Mwamba, une peinture sur verre et les sculptures à base de capsule de bouteilles de boissons gazeuses ou de bière, s’inscrivent et participent à l’important débat social sur la contraception. Fait salué par le Pr Henri Kalama qui se réjouit dès lors que « l’art participe à la construction dynamique des identités sociales selon les besoins et enjeux de l’heure ». Le directeur général de l’ABA l’a épinglé présentant l’exposition comme « le fruit des efforts innombrables conjugués » dans ce sens. Par ailleurs, il a tenu pour un motif de fierté que « les dix jeunes artistes soient arrivés à une telle expression artistique dans ce domaine aussi complexe et sensible dépassant la phase mimétique de l’a Faire respecter la femme En passant dans la seconde salle attenante à la première, l’on ne ressent pas la même impression face aux œuvres qui s’y trouvent que dans la précédente. La « Porteuse de changement », un autoportrait de Mboba Mambembe dont le buste à la fois mi-pierre et mi-papillon accroche le regard sans évoquer le discours sur la santé reproductive. La série « Porteuse d’étoiles », quadriptyque d’Israël Tshimbalanga non plus, le panneau de Magloire Mpaku est en plein dedans avec ses bouts d’estampille de préservatifs de la marque DKT. Quant à la vidéo de Godelieve Kasangati, elle est une invitation à la femme à se recadrer dans le rôle de mère, porteuse de vie. La lutte pour se faire l’égale de l’homme qui ne lui dispute pas la maternité passe pour une absurdité. Les exposants sont uniquement des étudiants de l’ABA.
Nioni Masela Légendes et crédits photo :1-L’installation « Fungola ya bomoyi pe Molakisi » de Prisca Tankwey et Paulvi Ngimbi
2- Le Pr Henri Kalama et le directeur pays de DKT devant la « Femme préventive aux espoirs » de Jordan Bopuku
3- Prisca Tankwey et Paulvi Ngimbi devant leur œuvre commune
|