Remous à l’opposition : Pascal Tsaty Mabiala hausse le ton à Clément Miérassa
« Lors d’une conférence de presse tenue récemment, Clément Miérassa s’est permis d’apostropher des partis politiques, notamment le PRL et l’Upads, alors que le président du PSDC n’est ni l’unité de mesure, ni le baromètre de la vie politique au Congo pour distribuer la qualité d’opposant à qui il veut. Ce monsieur veut se prendre pour Jupiter alors qu’il est incapable d’affronter le suffrage universel même au plan national. Malgré tout, il devient le champion qui distribue les bons points entre les vrais et faux opposants, selon un critérium qui est propre », a souligné Pascal Tsaty-Mabiala. Répondant à la qualification de chef de l’opposition nommé par le pouvoir, le premier secrétaire de l’Upads a rappelé que son statut est consacré par la Constitution du 25 octobre 2015, en son article 63. Cet article, a-t-il dit, dispose que l’opposition politique est reconnue en République du Congo. Elle ne peut subir de limites quant à son existence et à ses activités démocratiques, que celles imposées par tous les partis politiques. « Au terme de l’article 11 de la loi n°28-2017 du 7 juillet 2017, le chef de l’opposition politique est le premier responsable du Parti de l’opposition ayant obtenu le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale après le parti ou groupement politique de la majorité présidentielle. C’est le cas des élections de 2022 dont le mandat court en ce moment », a précisé Pascal Tsaty Mabiala. En tout état de cause, le chef de file de l’opposition a réfuté et balayé d’un revers de main toutes les accusations portées contre lui mais a exhorté ses collègues de l’opposition à plus de responsabilité que de s’attarder sur des invectives. Appel au rassemblement de l’opposition Au-delà de sa réaction, Pascal Tsaty Mabiala s’est dit conscient des enjeux politiques à venir et estime que pour renverser la vapeur, l’opposition doit être solidaire. C’est ainsi qu’il a invité l’ensemble des formations politiques de cette famille à se solidifier afin de mener ensemble et à bien le combat de l’alternance politique. « Pour conclure, nonobstant les points de vue divergents des uns et des autres, il est impérieux pour les opposants de notre pays de se rassembler, de surmonter leurs égos. L’espoir d’une alternance, encore possible, passe nécessairement par un grand rassemblement des forces de l’opposition qui ont un idéal commun, partagent les valeurs de tolérance, de patriotisme, celles qui privilégient le compromis et s’éloignent de la radicalité. Unité oui, unanimisme non ! », a conclu le chef de file de l’opposition.
Firmin Oyé Légendes et crédits photo :Pascal Tsaty Mabiala, chef de file de l'opposition, premier secrétaire de l'Upads/Adiac |