Réseau routier: : les travaux du tronçon Mambili-Ouesso avancent à pas de géant
Sur le terrain, appréciant les prouesses techniques de l’entreprise, Jean Jacques Bouya a déclaré : « Pour les travaux, il y a des technologies aujourd’hui qui sont modernes, les couches de fondation, les couches de base qui sont en train d’être mises, avec ce qu’ils appellent les finishers, calibrer à la limite. C’est extraordinaire, parce qu’à l’époque nous voyions ce genre de revêtement que quand il s’agissait du bitume. Or là, la machine est en train de ramener, puis calibrer cette couche de base avec un finisher, c’est un travail de précision ». Et d’ajouter que : « La question fondamentale reste, notre capacité à pérenniser l’ensemble de ces acquis. Mais pour autant, nous devons créer les capacités véritables de pouvoir entretenir, maintenir et pérenniser ces infrastructures qui coûtent excessivement chères ». Deuxième étape : le pont de Liouesso De mêlme pour le premier ouvrage de franchissement sur la rivière Liouesso. Ici l'évaluation est positive, car les travaux ont été réalisés à hauteur de 62%. En effet, le chantier est en avance par rapport au délai contractuel fixé au 15 août 2015.
Encadré A l’instar du tronçon Mambili-Ouesso, le ministre Jean Jacques Bouya, toujours à la tête d’une forte délégation a constaté le 14 décembre que les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon routier Ketta-Biessi-Sembe (169 km), et ceux d’aménagement minimal sur Sembe-Frontière Cameroun (143 km) y compris les aménagements connexes, avancent normalement. Il ressort de cette visite aussi que 121 km du tronçon ont été réalisés, 107 bitumé, restent à présent 14 km. Les travaux sont exécutés par une société chinoise Sino-hydro, pour un coût global de 70,6 milliards de FCFA + 26, 2 milliards de FCFA, financement : Fonds africain de développement (FAD) et budget de la République du Congo. Première infrastructure routière moderne reliant le Congo au Cameroun, cette route constitue un symbole important d’intégration sous-régionale. Il s'agit aussi de redorer le blason du Congo, en sa qualité de pays de transit. « ça c‘est une interconnexion entre le Congo et le Cameroun en passant de Ouesso vers Sangmélima, notamment vers la frontière Tam pour rentrer au Cameroun », a rappelé le ministre Jean Jacques Bouya. L'enthousiasme des populations manifesté à travers des groupes d'animation lors des différentes étapes de cette visiste, témoigne en effet son adhésion à la politique de modernisation menée sous l'impulsion du président de la République. C'est ce qu'a vécu la délégation conduite par le ministre Jean Jacques Bouyas. Guillaume Ondzé Légendes et crédits photo :Une vue de la route et du pont de Liouesso dont les travaux sont en cours |