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Vendredi 19 Juillet 2013 - 10:00

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Lorsque l’ambassadeur de France au Congo, Jean-François Valette, se félicite publiquement de ce que les entreprises françaises sont de retour dans notre pays,  il énonce une vérité fondamentale. En oubliant seulement, modestie oblige, de préciser que lui-même et son équipe ont joué un rôle essentiel dans la restauration des relations de confiance qui permirent ce retour après la longue période de crainte et d’incompréhension réciproque provoquée par les guerres civiles.

Le problème, car il y en a un que personne n’ignore, à Brazzaville comme à Paris, c’est qu’il a fallu beaucoup de temps pour parvenir à ce résultat et que les entreprises françaises vont devoir mettre les bouchées doubles si elles veulent aider notre pays à accélérer le rythme de son développement et en tirer de justes profits. Pendant, en effet, que la plupart d’entre elles observaient, sceptiques, la renaissance du Congo, des entreprises asiatiques, moyen-orientales, sud-américaines et même européennes ont comblé le vide provoqué par leur départ. Si bien qu’aujourd’hui, de nombreux marchés publics et privés leur ont échappé.

Un tel retard est-il rattrapable ? Assurément oui si les industriels, les financiers, les commerçants de l’Hexagone cessent de prendre pour argent comptant les «informations» plus ou moins trafiquées que transmettent quelques grands médias français et viennent sur place vérifier ce que nous démontrons ici même jour après jour : à savoir que le Congo est l’un des pays les plus sûrs de l’Afrique émergente, qu’il constitue de plus la meilleure base d’observation de l’immense Bassin du Congo dont on sait qu’il abritera demain l’une des communautés humaines les plus riches de la planète. Ceci suppose une approche pragmatique du retour sur la scène économique congolaise, une approche professionnelle et non politique fondée sur les compétences réelles et le savoir-faire des entrepreneurs.

Si de grandes entreprises comme Total ou Bolloré se sont imposées chez nous dans le cours des quinze dernières années, c’est d’abord et avant tout parce qu’elles ont cru dans le redressement de notre pays et qu’elles ont mobilisé leurs forces pour y participer activement. Ce modèle d’efficience doit être copié par tous ceux qui ambitionnent de jouer un rôle dans le Congo de demain.

Les Dépêches de Brazzaville

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