Santé : des médecins bientôt formés en échographie dans la ville océane
Malheureusement, de nombreuses sages-femmes, en fonction de leur lieu de travail, pratiquent de moins en moins ou presque pas l’échographie obstétricale, faute de moyens logistiques. Cette session, qui sera sanctionnée par un diplôme de fin de formation, permettra à ces sages-femmes de développer leurs compétences. En effet, l’échographie obstétricale permet d’étudier le développement du fœtus, le placenta et le cordon. Elle a pour but de suivre le bon déroulement de la grossesse et de détecter une éventuelle malformation du bébé. Au cours d’une grossesse, trois échographies obligatoires sont proposées, au premier, deuxième et troisième trimestre. Par contre l’échographie abdominale repose sur l’utilisation des ultrasons envoyés par la sonde qui, par la suite, se réfléchissent sur les parois des organes et produisent un écho, dont le retour permet d’obtenir des images. Cette opération permet non seulement d'explorer les organes de l’abdomen solides ou contenant du liquide, mais également de déceler des masses abdominales anormales (ganglion, calcul) et de distinguer une masse solide d'une masse liquidienne (kyste par exemple). Cependant, l’échographie pelvienne est un examen d’imagerie qui permet de visualiser, à l’aide d’ultrasons, les ovaires, l’utérus et la vessie chez la femme, la vessie et la prostate chez l’homme. Couplée à un doppler, elle permet de visualiser les artères et les veines iliaques. Il existe trois techniques d’échographie pelvienne, selon les organes à explorer et l’anomalie recherchée. Notons que l’Acodec est une ONG d’appui communautaire à caractère socio-économique œuvrant dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la microfinance, de l’environnement et de l’agriculture.
Hugues Prosper Mabonzo Légendes et crédits photo : L'image d'une échographie obstétricale
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