Science : créer des groupes de recherche sur les problèmes environnementaux
Par ailleurs, il est question pour les pouvoirs publics d’impliquer les sociétés savantes, notamment les universités et laboratoires, dans les études des risques environnementaux et des projets de développement. Les universitaires, pour leur part, doivent créer et dynamiser les groupes de recherche sur les problèmes environnementaux et la résilience de la population. Celle-ci est appelée à respecter les textes réglementaires relatifs à la préservation de l’environnement, l’occupation des sols, l’urbanisme et la construction. Les différentes parties concernées devraient donc jouer leur partition, chacune en ce qui la concerne, pour que ces recommandations ne demeurent pas lettres mortes. « Les thématiques débattues durant ce colloque devront permettre à nos différents pays africains de prendre un engagement à être de véritables acteurs du changement pour atteindre les objectifs de développement durable, notamment en ce qui concerne les dérèglements climatiques, le développement effréné et anarchique des villes, la vulnérabilité des zones d’habitation », a indiqué le Pr Jean Luc Mouthou, président du comité d’organisation de ce colloque lors de la clôture des travaux. Il convient de rappeler qu’en trois jours de travaux, ce colloque a permis aux géographes, aménagistes, sociologues, anthropologues, urbanistes, économistes, historiens avec d’autres spécialistes venus de plusieurs pays d’Afrique y compris les décideurs d’échanger sur les problématiques, précisément la résilience des communautés en Afrique face aux changements environnementaux, les activités rurales, les dynamiques urbaines, les risques climatiques, la géopolitique, les ressources naturelles, les données de la population… Les thématiques débattues durant ce colloque devront aussi permettre aux différents pays africains de prendre un engagement à être de véritables acteurs du changement pour atteindre certains objectifs de développement, notamment en ce qui concerne les dérèglements climatiques, le développement effréné et anarchique des villes, la vulnérabilité des zones d’habitation… Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Les participants au colloque à l'issue des travaux |