"Surveillez le fleuve" : une bonne blague !
Depuis le lancement de ce challenge à la veille de l’ouverture de la CAN, des graphiques et des visuels contribuent à le faire vivre au jour le jour. La plateforme Congolais TV aura grandement contribué à rendre cet humour à la fois drôle et attrayant, à travers des illustrations montrant, entre autres, quelques ethnies du Congo arborant les couleurs nationales avec les lampes au bord du fleuve Congo, en vue de le surveiller en l’absence des voisins de l’autre rive. Dans une autre création, on y voit le programme des horaires de surveillance du fleuve : lundi les Vilis, mardi les Bémbés, merccredi les Laris, jeudi les Tékés, vendredi les Mbochis, samedi les Punu et les Makoua et le dimanche est réservé à la diaspora. En parlant de diaspora, l'athlète congolais, Serge Ibaka, s'est prété au jeu en postant, le 16 janvier, une photo de lui au large du fleuve surveillant ce joyau commun aux deux rives. Christie Matsouna, journaliste à DRTV, a récemment écrit sur son compte Facebook : « Vraiment, c’est au mauvais moment que vous nous laissez ce beau fleuve. Bonne chance à vous, surtout ramenez la coupe ». La star congolaise Innoss’B martelait dans ce même sens : « Aux dernières nouvelles; nos frères voisins ont accepté de surveiller le fleuve mais à vous aussi de ne pas rentrer de sitôt, pardon ». Une interpellation sur laquelle doit veiller Herman Amisi, auteur des hostilités. D’ailleurs, pour riposter à cette vanne, les humoristes du Congo, à l’instar de Koffi de Brazza, déclaraient: « Nous surveillons le fleuve mais vous n'êtes partis que pour faire un aller-retour ». Le derby du fleuve sera donc joué pour cette CAN 2024 sur le terrain de l’humour. Brazzaville et Kinshasa vivent une rivalité réciproque depuis la CAN Guinée équatoriale 2016 quand les Léopards avaient infligé une défaite de 4 à 2 aux Diables rouges. En l’absence des Diables rouges sur la pelouse de la CAN, les Congolais vivent la chaleur de cette messe du football sur les réseaux sociaux. Sarah Monguia Légendes et crédits photo :Les Brazzavillois surveillant le fleuve/DR |