Vie associative : le MCROC s’oppose à la tenue du référendumRéagissant très tardivement au message du chef de l’État du 31 décembre 2014, le Mouvement citoyen pour le respect de l’ordre constitutionnel (MCROC) coordonné par le président du Parti social-démocrate congolais, Clément Mierassa a rappelé au cours d’une déclaration rendue publique le 21 janvier à Brazzaville que le référendum évoqué par le chef de l’État ne peut être convoqué en vue du changement de la Constitution. « Aucune disposition de la Constitution n’autorise une telle initiative ni au président de la République ni au Parlement », a fait remarquer le mouvement. Celui-ci a en outre exigé que le chef de l’État respecte le serment qu’il a prêté conformément à l’article 69, alinéa 1 qui l’engage à respecter et à défendre la dite Constitution. Le MCROC a, par ailleurs rappelé au passage qu’il va poursuivre sa mission qui est celle de veiller à ce que l’élection présidentielle de 2016 et les élections législatives de 2017 soient organisées en conformité avec les dispositions de cette loi fondamentale. De ce fait, ce mouvement a précisé que le dialogue évoqué par le chef de l’Etat n’aura de sens et de prise que s’il est organisé dans le seul but de réunir les conditions nécessaires à une élection présidentielle libre, transparente et démocratique. Il s’agira, a ajouté le mouvement, de trouver une réponse crédible et fiable aux épineuses questions de la gouvernance électorale, notamment celles relatives à la commission nationale d’organisation des élections (conel), à la loi électorale et au fichier. Quant aux autres aspects abordés par le chef de l’État sur le social et l’économie, ce mouvement a fait savoir qu’ils n’ont pas répondu aux attentes des Congolais.
Jean Jacques Koubemba |