Vie des partis : CAP, tous les déçus de l’UPADS réunis Lors de la présentation du parti en présence des militants et des invités, parmi lesquels Mathias Dzon, président de l’Alliance pour la République et la Démocratie, et Clément Mierassa du Parti social démocratie Congolais (opposition), Christophe Moukouéké a salué la naissance d’« un nouvel espace de dialogue en vue de la consolidation de la démocratie au Congo et en Afrique». Sur un ton volontiers polémiste, il a dressé un sévère réquisitoire contre le pouvoir en place dénonçant pêle-mêle le La référence à dix sept ans en arrière renvoyait à l’année 1997, pendant laquelle l’UPADS a perdu le pouvoir à l’issue de la guerre civile du 5 juin. En aucune fois, l’orateur n’a fait allusion à une quelconque responsabilité de l’exécutif d’alors dans la succession des événements qui conduisirent à ces violences, ni donc imploré le pardon du peuple qui en a souffert dans sa chair. Au contraire, il a dessiné les contours du meilleur des mondes qui adviendra au cas où le CAP accédait au pouvoir d’Etat « par les moyens pacifiques ». « Voici le CAP, il vient de naître, il était attendu et réclamé. Appropriez-vous ce parti afin que dans l’unité et la démocratie, le Congo assure son progrès », a-t-il scandé avec emphase. Le CAP dont le logo est un régime de palmier a pour devise « Unité, démocratie, Progrès ». Il projette de tenir son congrès constitutif à une date qui reste à fixer. Gankama N’Siah et Jean Jacques Koubemba Gankama N'Siah et Jean Jacques Koubemba Légendes et crédits photo :Photo 1: Les membres du bureau exécutif du CAP; Photo 2: Une vue des membres et sympathisants de la nouvelle formation politique |