Les Dépêches de Brazzaville



Vie des partis : le PSDC entend défendre le principe de la constitution


Le président du PSDC, qui s’exprimait devant les journalistes, a abordé plusieurs sujets animant l’actualité ces derniers temps. « Le Congo a de réels problèmes et ceci dans plusieurs domaines : élections, justice, respects des droits et règlements, liberté de la presse, extrême pauvreté de la population qui ne cadre pas avec le niveau de nos budgets, etc. », a déclaré Clément Mierassa. Et d'ajouter : « S’agissant de la liberté de la presse par exemple, l’article 19 de la constitution du 20 janvier 2002 dispose que tout citoyen a le droit d’exprimer et de diffuser librement son opinion. » Il s’est dit, en effet, préoccupé par la situation de la presse, avec la suspension de certains journaux par le Conseil supérieur de la liberté de communication dont le rôle consiste à « réguler l’information et non la museler ».

Abordant les questions économiques, Clément Mierassa a fait remarquer que plusieurs indicateurs montrent que le Congo est un pays riche mais qui n’arrive malheureusement pas à réduire la pauvreté, ni à améliorer les conditions de vie des populations. Le Congo, a-t-il noté, a des problèmes quant à la qualité de la dépense et surtout du choix des investissements. Le président du PSDC déplore le fait que le pays se soit lancé dans des projets de prestige à l’image du complexe sportif de Kintélé, dont le coût dépasse la bagatelle somme de 300 milliards de FCFA. « Cela n’aura été qu’un gâchis, alors que la problématique du déficit de 14.000 enseignants du système éducatif par exemple se pose avec acuité », a-t-il poursuivi.

Quant au recensement administratif spécial, Clément Mierassa pense que celui-ci est un échec au regard des rapports des délégués de quelques départements, notamment les Plateaux et la Sangha. Il a, à cet effet, appelé à l’arrêt définitif de cette opération. Enfin, à propos de la constitution, Clément Mierassa a souligné : « Actuellement, la question n’est pas de savoir si elle est bonne ou pas. C’est le texte le plus sacré qui s’impose à tous. »

 


Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Clément Mierassa lors de sa conférence de presse.