Vient de paraître : « Mi-figue, mi-raisin ? il ne faut jurer de rien » de Benoît Moundélé-Ngollo
Ces trois facettes de la personnalité de l’écrivain transparaissent visiblement dans son écriture anticonformiste qui vise avant tout de transmettre un message utile pour l’éveil des consciences de ses contemporains et de la postérité, face aux maux universels qui déboussolent la planète Terre. Benoît Moundélé-Ngollo, toujours critique surtout envers lui-même puis envers la société, s’adresse, en observateur objectif et lucide et par un jeu de dialogue-monologue, à Dieu son Créateur, à Jésus son unique Maître et sauveur, à ses potentiels lecteurs, aux hommes de lettres de sa patrie et aux gouvernants des nations africaines postcoloniales. Il s’agit des textes référentiels comme « Entretien avec mon père céleste » (page 145), « Le port de la croix » (page 19), « Arguments pour une plaidoirie » (page 39), « Hommage à Pierre Ntsemou de son vivant » (page 276), « Appel ou message à la femme et à l’homme de lettres congolais » (page 299), « Entretien avec mon père terrestre » (page 182). A côté de ces titres, il y en a aussi d’autres, tels que « Nous nous connaissons tous » (page 161), « Le policier et le dealeur » (page 226) et « Les chocs de civilisation » (page 209) qui dénoncent, avec humour et dans une feinte littéraire, les contrevaleurs modernes et la destruction de l’environnement. L’hilarité du style de l’auteur et sa sagesse sont mises en évidence dans le reste des discours que le lecteur découvrira avec plaisir : « Jeux de mots avec des mots qui s’entrechoquent en zigzagant » (page 253), « Une avalanche de pensées du jour en vrac » (page 119) … enfin « Comprenez-vous cela ?» le nœud gordien qui permet d’appréhender le sens du titre de ce recueil « Mi-figue, Mi-raisin ? Il ne faut jurer de rien ». Devant la persistance du mal, l’écrivain n’est pas censé battre en retraite en abandonnant l’arme de la plume qui peut encore stimuler la société à faire le bien. C’est dans cette perspective que Benoît Moundélé-Ngollo a repris son tablier d’écrivain. L’ouvrage sera présenté le 22 septembre, à Brazzaville.
Aubin Banzouzi Légendes et crédits photo :Couverture de l'ouvrage |