Violences axées sur le genre : les personnes vivant avec handicap visuel exhortées à dénoncer les cas subis
Cette loi, dans son article 8, par exemple, définit la violence conjugale comme étant tout comportement au sein d'une relation intime qui cause un préjudice ou des souffrances physiques, psychologiques ou sexuelles aux personnes qui font partie de cette relation. Quant à l’article 58 de ladite loi, elle dispose : «Tout auteur de violences domestiques ou conjugales telles que définies aux articles 6 et 7 de la présente loi est puni de la réclusion ». L’article 70 stipule: « Est puni d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 200 000 à 2 000 000, quiconque, sans motif légitime, aura expulsé sa conjointe du foyer conjugal ou aura refusé de l’y ramener. La peine est portée au double en cas de récidive ». Pour Félicité Meno Diop Tchiloumbou, les femmes victimes des cas de violences doivent briser le silence et dénoncer tous ces actes avilissants à la justice ou auprès des organisations de la société civile habiletés en la matière comme Azur développement, l’Association des femmes juristes du Congo ou le Groupe de réflexion contre les violences axées sur le genre. Selon elle, les cas de violence au Congo à l’endroit des femmes ne font que prendre de l’ampleur, notamment les violences physiques, morales, psychologiques, économiques. Ce phénomène nécessite une réponse multidimensionnelle, a-t-elle martelé. « Nous devons unir nos efforts pour mettre en place les mécanismes pour dénoncer les violences en général et celles à l’endroit des personnes vivant avec un handicap visuel en particulier. La perte de la vue n’est pas la perte de vie. Nous devons avoir de l’espoir dans ce que nous faisons», a-t-elle conclu. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo : La photo de famille lors de l'atelier de sensibilisation aux violences axées sur le genre /Adiac |