Afrique-Monde
On sait désormais que l’objectif de scolarité primaire pour tous ne sera pas atteint en 2015
En France, on souligne qu’il ne suffit pas d’envoyer des enfants à l’école pour qu’ils apprennent. Les difficultés et les lacunes de l’objectif d’accès à l’éducation primaire pour tous d'ici à 2015, sont critiquées. Sont pointés du doigt, les experts, le manque de prise en compte de la qualité de l’éducation, a-t-on relevé lors de la table ronde organisée par l’Agence française de développement (AFD), sur le thème « Les enjeux de la qualité de l’éducation ».
À souligner ici, une certaine inégalité dans les avancées en termes de scolarisation. Le dernier rapport de l’ONU sur l’objectif du millénaire par rapport à l’éducation primaire, souligne que 57 millions d’enfants en âge d’être scolarisés ne l’étaient pas en 2011. En ... Lire la suite
La cérémonie s’est déroulée ce jeudi 21 novembre au musée du Quai Branly à Paris, en présence du président français François Hollande et de l’ancien président Jacques Chirac.
Denis Mukwege a reçu ce prix des mains de Claude Chirac, fille de l’ancien président de la République française.
Aux côtés du médecin congolais, l’organisation « Femmes Africa Solidarité » (FAS) a obtenu le prix spécial du jury de la Fondation Chirac. FAS a été créée par Bineta Diop en 1996 et vise à promouvoir et à renforcer le rôle de la femme dans la prévention et la gestion des conflits armés en Afrique ainsi que dans la consolidation de la paix. Elle mène à la fois des actions de plaidoyer fortes et un travail de terrain sans relâche.
C’est depuis le mois d’octobre dernier que Denis Mukwege a été désigné Lauréat du prix de la Fondation Chirac pour la ... Lire la suite
Sur invitation des autorités maliennes, le Secrétaire général de la Francophonie a envoyé, le 19 novembre, une mission électorale pour le premier tour du scrutin fixé au 24 novembre
D’après un communiqué de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la mission s’inscrit dans le cadre du prolongement des actions de soutien que l’OIF déploie en faveur du processus électoral dans ce pays. En plus de l’appui technique, ces actions se sont traduites par l’envoi de deux missions d’observation lors de l’élection présidentielle.
La délégation est conduite par l’ancien ministre marocain des Droits de l’Homme, Mohamed Auajjar. Elle est composée d’une vingtaine de membres, dont des chefs d’institutions électorales, des experts électoraux et un parlementaire, originaires de treize pays de l’espace francophone. « Cette mission qui ... Lire la suite
Le 20 novembre, au terme des travaux de la réunion ad-hoc des ministres en charge de la Sécurité et de l’émigration/immigration de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), les participants ont recommandé à la République Centrafricaine et au Gabon de ratifier également l’accord de coopération judiciaire, qui accompagne la libre circulation en zone Cémac
Les experts venus du Cameroun, de la République centrafricaine, de la République du Congo, de la Guinée Équatoriale, du Tchad et du Gabon, ont pris part à ces assises. Pendant les travaux, ils ont constaté qu’à ce jour, seul le Cameroun dispose d’un passeport biométrique répondant aux règles de la Cémac. À cette occasion, ils ont invité les cinq autres États membres à faire homologuer le spécimen de leurs passeports par la Commission de la Cémac.
En effet, le ... Lire la suite
Les autorités centrafricaines ont annoncé, le 20 novembre, au représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale, Abou Moussa, être entrées en contact avec le chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui souhaiterait sortir de la clandestinité
« Le gouvernement de Bangui pense qu’il est en République centrafricaine. Le président Michel Djotodia nous a dit qu’il était en contact avec Kony, qu’il était peut-être malade, et qu’il lui avait fourni des sacs de nourriture à sa demande », a déclaré Abou Moussa, ajoutant que le chef rebelle ougandais aurait demandé, selon le chef de l’État centrafricain, un endroit où s’installer en Centrafrique.
Les dirigeants centrafricains estiment que c’est « une chance pour la paix et la stabilité » dans la région que Joseph Kony et ses hommes aient l’intention de déposer les armes et ... Lire la suite
Mali : bras de fer entre la justice et le général Amadou Sanogo
Alors qu’il était convoqué le 19 novembre devant la justice pour répondre des violences accusées par ses hommes, le chef de l’ancienne junte a refusé de se présenter. Le général Amadou Sanogo est soupçonné d’avoir joué un rôle primordial dans la disparition de plus d’une vingtaine de soldats. Pour justifier sa non-comparution devant le juge, il a évoqué son statut d’ancien président de la République. Cependant, les organisations de défense des droits de l’homme, précisément Human Rights Watch, restent inflexibles sur le cas de Sanogo.
Dans un communiqué rendu public le 1er novembre, Human Rights Watch appelle les autorités maliennes à prendre d’urgence des mesures pour assurer la sécurité de ce juge et d’autres membres de la profession judiciaire impliqués dans les enquêtes sur ... Lire la suite
La Force d’Afrique centrale en Centrafrique (Fomac) passera officiellement le témoin, le 19 décembre, à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), une nouvelle force de 3.600 hommes
À travers la résolution 2121, le Conseil de sécurité est disposé à soutenir cette nouvelle force et envisage cinq scénarios qu’il proposera le 25 novembre en vue d’un règlement de la crise centrafricaine. Dans le premier scénario, il est question de faire appel à des aides bilatérales ou multilatérales visant à permettre le bon fonctionnement de la Misca. Les Nations unies vont mobiliser cette assistance, assurer une forme de coordination entre les États membre de l’ONU et l’Union africaine (UA) et fournir un soutien en matière de planification, à la Misca.
Dans le deuxième scénario, le Secrétaire général de l’ONU propose d’ajouter à ces aides ... Lire la suite
Le Souverain pontife veut voir davantage de prêtres dans les paroisses, et moins dans les bureaux au Vatican
La décision n’est pas pour surprendre : le pape souhaite dégrossir l’administration vaticane. Fidèle à ses convictions de sobriété, le pape argentin passe la torche sur tous les recoins de l’administration qui est à la tête de l’Église catholique et qui coûte cher. Ainsi, une trentaine de prêtres pourraient bientôt être invités à rentrer chez eux, en paroisses dans leurs diocèses de provenance, en Italie ou ailleurs. Le Souverain pontife estime que le Vatican n’a pas besoin d’une cohorte de bureaucrates en soutane dans les bureaux alors que les fidèles dans le monde entier manquent de prêtres.
Les décisions du pape dans ce domaine vont être exécutées (ou amplifiées ?) par un ancien du Congo : Mgr Beniamino Stella fut dans les années ... Lire la suite
Égypte : quatre policiers blessés par une bombe au Caire
Quatre policiers ont été blessés ce mercredi au Caire par une bombe lancée par des inconnus sur un poste de contrôle routier, nouvel épisode du regain des attaques visant les forces de l'ordre égyptiennes depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée.
Un major de la police figure parmi les blessés dans cet attentat survenu dans un quartier du nord de la capitale, quelques instants avant que l'explosion d'une voiture piégée ne tue au moins dix soldats dans la péninsule du Sinaï, ont annoncé à l'AFP des responsables des services de sécurité, sous couvert d'anonymat.
Crise centrafricaine : la diplomatie américaine qualifie la situation de pré génocide
La Centrafrique est dans « une situation pré-génocidaire », a déclaré mardi Robert Jackson, un directeur du bureau Afrique du ... Lire la suite
Un véritable bras de fer est engagé entre l’auteur du coup d’État ayant renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars 2012 et la justice malienne qui veut l’entendre sur les faits qui lui sont reprochés
L’ex-homme fort de Bamako qui, une nouvelle fois, n’a pas répondu à la convocation de la justice le 20 novembre, a justifié son refus en invoquant son « statut d’ancien président de la République », qui lui donne droit à des égards, a-t-on appris de sources proches de son entourage.
Le général Amadou Sanogo devait être entendu par la justice malienne concernant le contre-coup d’État du 30 avril, soit un mois seulement après sa prise de pouvoir par les armes. Ce jour-là, et jusqu’au 1er mai, plusieurs personnes, dont des bérets rouges fidèles à l’ancien chef de l’Etat, ont été arrêtées, certaines torturées et d’autres ont ... Lire la suite