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Publié aux éditions Les éditeurs parisiens, le nouvel ouvrage de Daniel Isaac Itoua, « Kiébé-Kiébé : saisir l’image », compte cent pages. Il est le résultat d’une recherche anthropologique menée sur le Kiébé-Kiébé.
A travers son ouvrage constitué de cinq actes, Daniel Isaac Itoua définit le Kiébé-Kiébé non seulement comme une danse « magico-religieuse » des contrées nord de la République du Congo, mais aussi comme une sagesse qui, par le biais des allégories, enseigne aux néophytes « la place de l’homme dans la société, la science de l’équilibre, de l’excellence et de la vie harmonieuse. Pour cela, on dit que le Kiébé-Kiébé enseigne l’éthique, la maîtrise des forces obscures, positives et négatives, mais complémentaires, qui animent le cosmos ».
Préfaçant cet ouvrage, Ramsès Bongolo, éditeur, écrivain et critique littéraire, ... Lire la suite
Une cinquantaine d’apprenants ont reçu leurs certificats de fin de formation le 14 août à la Maison russe. Cette certification est une aubaine pour pouvoir continuer leurs études en Russie, s’y installer ou collaborer avec des organismes russes.
La cérémonie de remise des certificats aux apprenants de la langue russe à Brazzaville a été riche en émotions et en conseils. « C’est une grande fierté de voir ces jeunes qui ont appris ici pendant une année, deux années, avoir de bons résultats. Beaucoup parmi eux vont bientôt partir en Russie poursuivre leurs études. Je vous invite tous à continuer de pratiquer la langue, que ce soit à la maison ou entre amis », a déclaré Maria Fakhrutdinova, directrice de la Maison russe.
Pour sa part, Ernest Tchiloemba Tchitembo, chef du département diplomatique et relations internationales, conseiller du Premier ... Lire la suite
Le concert de musique classique, donné par l’orchestre symphonique des enfants de Brazzaville (OSEB) et le Chœur Burning music, le 14 août, à l’Hôtel de la préfecture de Brazzaville, s’inscrit dans le cadre de la célébration du soixante-troisième anniversaire de l’indépendance de la République du Congo.
L’OSEB et le Chœur Burning music se sont produits pendant plus d’une heure sous la codirection des maestros Josias N’Gahata (Congo), Ernst Bechert et de Karina Erhard (Allemagne). Outre le volet festif de ce concert, notamment la commémoration du soixante-troisième anniversaire de l’indépendance du Congo, ce concert, qui s’est déroulé en présence du chargé d’affaires de la représentation de l’Union européenne, de l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne et du consul d’Afrique du Sud, dans une salle de conférences de ... Lire la suite
La première édition de la Semaine de la dictée intitulée « Grand prix Denis-Sassou-N’Guesso » a eu lieu la semaine dernière à la présidence de l'Université Marien-Ngouabi à Brazzaville. Elle a été consacrée au livre « Le manguier, le fleuve et la souris », paru en 1997, de l’actuel président de la République du Congo.
La semaine de la dictée est organisée par Sylvia Djouob, une franco-congolaise, professeur de lettres à Paris (France) après un passage comme enseignante à l’Université Marien-Ngouabi. Cette semaine, dédiée au livre du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, « Le manguier, le fleuve et la souris », a réuni une dizaine d’élèves du CM2 au collège, trente-neuf lycéens et étudiants, et une quinzaine de citoyens et citoyennes qui s’intéressent à la dictée. Son organisatrice a pris des extraits dans ce livre. ... Lire la suite
La septième édition du festival de la sape s’est tenue, le 13 août, à l’esplanade de la maison communale de Ouenzé dans le 5e arrondissement de Brazzaville, en présence de plusieurs personnalités, des élus locaux, des maires de Poto-Poto, Jacques Elion, et de Ouenzé, Marcel Nganongo.
La septième édition du festival de la sape a rendu hommage à Jacques Moulélé, dit Moulé-Moulé, et à Fernand Mabala le grand Moumbafouneur, avec pour thème « Après la rumba, célébrons à l’unisson la sape : vecteur de l’unité nationale et du vivre ensemble ». Ce qui traduit la continuité dans la pensée des organisateurs à ne pas séparer la rumba de la sape, car les deux sont et resteront les éléments constitutifs de l’identité culturelle des Congolais. « Cet évènement, nous l’avons créé ensemble avec vous sapeurs, voici aujourd’hui huit ans. Nous ... Lire la suite
À travers un nouveau concept organisé par l'association Cultures au Pluriel, en partenariat avec la Cité Fertile, la littérature africaine a été mise à l'honneur en fin de semaine, les 12 et 13 août à Pantin.
Le marché du livre dédié aux livres et aux auteurs africains a duré deux jours. L’entrée était gratuite. Les organisateurs sont partis du constat par lequel il est établi que l'Afrique est un continent multilingue induisant des dynamiques littéraires variées et très éclectiques.
Le long des stands de ce marché, les amoureux du livre, acheteurs ou simples admirateurs, sont venus à la découverte d’une exposition d'ouvrages d'auteurs mythiques et en herbe tels que Isabelle Ekedi Dicka, Cheikh Anta Diop, Chinua Achebe, Fatou Diome, Camara Laye, Amadou Hampâté Bâ, Ferdinand Oyono, Mongo Beti, Germain Joseph Yamba, Jeanne Louise Djanga, organisatrice de ... Lire la suite
Prélude à la mise en place officielle d’un festival des arts de la scène dans le département de la Lékoumou, le collectif des comédiens et cadres ressortissants dudit département organiseront, le 19 août, dans la salle du peuple à Sibiti, un spectacle de théâtre avec objectif de réunir les fils et filles du département autour de la scène.
Bien avant la tenue du grand spectacle, le collectif des comédiens organisera préalablement des retrouvailles avec les groupes culturels du département, à savoir les formations, les ateliers, les focus, les mini spectacles et mini conférences en vue de mieux préparer les artistes. Pour Bob Moumbélé, directeur artistique de ce collectif, ce festival permettra aux différents groupes culturels de ce département de mieux s’exprimer et de promouvoir les valeurs culturelles de la Lékoumou. « Aujourd’hui par exemple, ... Lire la suite
Beaucoup plus connu dans le microcosme littéraire qu’il a marqué d’une empreinte indélébile, Henri Lopes a écrit le texte de la chanson « Ata ozali », parue en 1972 dans l’album le « bucheron » de Franklin Boukaka. Exécuté en Ré mineur, ce morceau joué exclusivement sur piano par Manu Dibango prône l’unité des Congolais.
« Ata ozali vili, ata mongala, ata mokongo, ozali kaka mwana Congo, ozali kaka mwana Congo, ozali kaka mwana Congo ». « Qui que tu sois, Vili, Mongala ou Mokongo, tu es Congolais ». Cette phrase qui conclut l’intention de l’auteur est corroborée par des motivations à la cohésion : « Solo zoba oyo alingi ko bunda na ndeko, tango nkoyi akoti na lopango ». « Est imbécile celui qui se met en querelle avec son frère pendant que l’ennemi arrive ». « Soki nkoyi a koti na ndako na yo, loba vili, loba lingala, loba ... Lire la suite
Le ministre de la Communication et Médias de la République démocratique du Congo (RDC), Patrick Muyaya Katembwe, a, au cours d’un briefing avec la presse lors des neuvièmes Jeux de la Francophonie, tenus à Kinshasa du 27 juillet au 6 août, recadré les journalistes quant aux questions diplomatiques.
Lors de la tenue des neuvièmes Jeux de la francophonie, les langues se sont déliées dans tout le sens, notamment du rapprochement ou mieux de la visite du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, au Rwanda et de son absence à la cérémonie d’ouverture de ces jeux, le 27 juillet au stade des Martyrs de la Pentecôte. Répondant à la question d’un journaliste de son pays sur cette question qui a fait l’actualité même au sein de la population, au cours d’un briefing pendant ces jeux, le ministre de la Communication et des Médias de la RDC a ... Lire la suite
Film béninois sorti cette année au mois de mai, « Le panthéon de la joie » est une lueur d’espoir et un brin d’optimisme au milieu des péripéties de la vie.
Pour cette nouvelle signature cinématographique, Jean Odoutan, comme à son habitude, est partout aux manettes : il l’a écrit, mis en scène et en musique, chorégraphié, réalisé, produit. Avec sa caméra, le cinéaste béninois embarque le spectateur pour une virée à Ouidah, précisément au sein du quartier le Panthéon de la joie. Là, on y trouve des adolescents âgés de 12 à 14 ans.
Ces gamins sont pour la plupart « vidomègon » appelé autrement enfant placé, enfant fantôme dit sans existence légale ou orphelin. A première vue, leur situation n’est pas rose, ce qui est tout à fait le cas, car lorsqu’ils ne demandent pas l’aumône pour survivre, ils sont obligés de dérober sur les ... Lire la suite