Art-Culture-Média
À l’initiative de l’ambassade des Etats-Unis, l’organisation non gouvernementale Kongo River réunira à Kinshasa, du 22 au 24 avril, des acteurs culturels venus du Congo, du Gabon, du Cameroun et de la Guinée équatoriale autour d’un atelier de réflexion sur « La culture au service de la protection du patrimoine naturel du bassin du Congo ».
Il n’est pas commun que les cinq pays forestiers d’Afrique centrale, à savoir les deux Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Cameroun célèbrent ensemble la Journée mondiale de la Terre nourricière. Réunis au conclave du bassin du Congo, ce sera l’occasion de s’appliquer ensemble à « circonscrire la culture comme un vecteur de sensibilisation à la protection du bassin du Congo et de ses écosystèmes ». La dimension culturelle incluse à ses assises de Kinshasa et Kisangani autour d’une cause commune ... Lire la suite
Coorganisée par l’association Ici c’est Pointe-Noire du Congo et l’association Monik’Art de France, la première édition de l'évenement culturel Les plumes de Pointe-Noire, espace destiné à mettre en lumière les jeunes écrivains de la ville, s’est tenue le 10 avril à l’Espace culturel Yaro, avec comme invité d’honneur le conteur congolais Jorus Mabiala.
Atelier d’écriture, lecture des écrits, jeux littéraires, lecture publique des compositions personnelles, présentation d’auteurs et de leurs ouvrages ont été les activités retenues pour la première édition Les plumes de Pointe-Noire. Cette rencontre littéraire s’est avérée un moment d’écriture, d’imagination et de créativité qui a réuni huit écrivains de la place. Ceux-ci ont participé aux différentes activités ponctuées de moments de silence en vue de laisser place à ... Lire la suite
Prélude à la célébration, le 23 avril, de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, la Maison de la société civile accueille, du 12 au 13 avril, un atelier de formation sur la lecture et le résumé du livre au profit des élèves du primaire et du collège de la ville capitale.
L’atelier regroupe des élèves venus des écoles publiques et privées et vise à accroître, pendant deux jours, les savoirs des participants en matière de technique de résumé et de lecture du livre. Son contenu prévoit des thèmes comme la rédaction des comptes rendus, la production, la conduite, la rédaction des rapports de recherche. Un concours sur le résumé du livre sera organisé, le 22 avril, pour clore cette session de formation puis marquer la célébration de la Journée du livre.
Le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des ... Lire la suite
La ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, a échangé, le 11 avril, avec l’ambassadeur de Turquie au Congo, Hilmi Ege Türemen. Les deux personnalités ont abordé plusieurs points, parmi lesquels l’organisation de la semaine culturelle dédiée à la Turquie au mois de mai.
L’ambassadeur de Turquie, Hilmi Ege Türemen souhaite l'appui du ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs dans l'organisation de cette rencontre. « J'ai informé madame la ministre des activités qui seront prévues au cours de cet évènement. Le programme des activités sera communiqué dans les prochains jours », a-t-il indiqué
Le diplomate turc a aussi souligné la coopération entre les deux pays dans le domaine du tourisme. Pour lui, le Congo a beaucoup d’opportunités. « Nous voulons que les ... Lire la suite
Organisée par l’association Slamourail que préside Mariusca Moukengué, la troisième édition du Festival international de poésie urbaine du Congo « Slamouv » va se tenir sur le thème « Oser l’impossible » à Brazzaville du 15 au 20 avril, à Pointe-Noire du 22 au 25 avril, et à Dolisie du 26 au 27 avril, ont annoncé les initiateurs, lors de la conférence de presse tenue le 11 avril à l’Institut français du Congo (IFC), l’un des partenaires du festival.
L’objectif du festival Slamouv est de promouvoir le slam sous toutes ses formes en développant le partage, le réseautage, l’ouverture au monde par le slam, le jumelage artistique entre les villes. Cette 3e édition aura la particularité d’associer les entrepreneurs qui auront un espace d’expression et d’exposition à l’IFC et dans le reste des villes mais aussi des artistes slameurs locaux et ... Lire la suite
Film d'une originalité singulière, « Heureux gagnants » fait à la fois réfléchir et rigoler sur la place et l’influence de l’argent dans la vie.
Une chance sur 19 millions. Plus de probabilité d'être frappé par une météorite que de gagner au loto. Pour ces heureux gagnants, le rêve va rapidement se transformer en cauchemar, et leur vie va voler en éclats dans un spectaculaire feu d'artifice de comédie et de sensations fortes.
« Heureux gagnants » suscite la question que nous nous posons tous dans nos existences capitalistes : « Que se passerait-il si je gagnais au loto ? ». Partant de cette excuse et du postulat de base que l'argent ne fait pas le bonheur, les réalisateurs développent cinq scénarios autour de la trame du film, tous plus loufoques les uns que les autres. Prenant de la hauteur sur les comédies françaises habituelles de par son ... Lire la suite
Mbuta Mashakado alias Yaya Brown s’est fait connaître dans le gotha musical congolais par son style de danse fluide, sensuel et expressif, issu du Jerk et du Yéyé. Auteur-compositeur et chorégraphe talentueux, il sort « Beli Mashakado », un véritable régal auditif.
Le morceau enregistré en août 1975 et paru en janvier 1976, sous la référence M 01 grâce aux éditions « Mashakado », a connu un succès immédiat. En effet, c’est à son retour de Zaiko que Yaya Brown, après un détour dans Isifi Lokole, retrouve l’attaque chant de ce groupe complètement flétri par le départ de ses grandes pointures. Ainsi, il passera de la pop à la rumba. Cette œuvre de bonne facture nous embarque dans la vie sentimentale de son auteur. Elle montre à quel point l’amour peut résister dans un environnement hostile. « Ce titre a été écrit parce que mon père, le ... Lire la suite
Le comité d’organisation du Festival international d’expression féminine (Fief) a eu une rencontre, le 10 avril, au Musée cercle africain, avec les encadreurs et les candidates au concours interscolaire de conte qui aura lieu, le 13 mai prochain, au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati- Loutard.
Le concours interscolaire de conte, ouvert uniquement aux filles des écoles publiques et privées de la place, intègre l’ensemble des activités du Fief qui connaîtra sa 10e édition, du 15 au 19 mai, dans la ville de Pointe-Noire. La rencontre organisée au Musée cercle africain est intervenue après l’appel à candidatures lancé en janvier et l’enregistrement des intéressées en mars dernier. Elle a eu comme objectif d’identifier les candidates et leurs encadreurs, de faire un rappel et d'échanger avec eux sur les différentes dispositions du règlement intérieur de ... Lire la suite
Auteur de plusieurs livres, Gemaël Yanick Mboumba-Mboumba vient de mettre sur le marché un nouvel ouvrage intitulé « Afrique essoufflée et malade d’elle-même ». Il nous en parle dans cet entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : "Afrique essoufflée et malade d'elle-même", il y a quoi derrière ce titre ?
Gemaël Yanick Mboumba-Mboumba (G.Y.M.M.) : Ce titre se donne à comprendre grâce à la réalité de notre Afrique qui souffre de tous les maux. Le tableau que peint l’Afrique de notre temps est sombre dans sa totalité. En faisant un état de lieux sur l’Afrique, nous réalisons avec force qu’il y a une suite programmatique des événements douloureux qui la tirent vers le bas. En ce sens, notre analyse met à jour la centralité de la souffrance constante de l’Afrique. Ce continent doit donc changer de paradigme pour se réaliser pleinement, la ... Lire la suite
Charles Peter Moukala Kinzounza est un écrivain congolais qui a pris part au salon du livre africain qui s’est tenu du 15 au 17 mars 2024 à Paris, en France. Plusieurs questions ont été abordées pour rendre plus visibles les livres des auteurs du continent. Seulement, les participants ont relevé que le livre [réel] subit l’influence du numérique. Dans cet entretien, Charles Peter Moukala Kinzounza dégage les enjeux et les retombées de cette rencontre.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Vous venez de prendre part au salon du livre africain de Paris, en France. Pouvez-vous nous parler de cette rencontre entre écrivains ?
Charles Peter Moukala Kinzounza (C. P. M. K.) : C’est toujours émouvant ce genre de retrouvailles. Cela permet de se frotter avec les dandys des belles lettres. Les mots pour exprimer cela manquent parfois, puisque c’est le ... Lire la suite